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C’est Philippe Demoulin, physicien à l’institut d’astrophysique de l’ULg, et astronome amateur bien connu que nous aurons le plaisir d’accueillir pour la prochaine conférence du GAS. Il nous expliquera le travail important des liégeois dans cet observatoire perché au sommet d’une haute montagne dans les Alpes.
Voici comment Philippe nous décrit son exposé : L’observatoire du Jungfraujoch – Recherches liégeoises et couche d’ozone.
En 1950, Marcel Migeotte, chercheur à l’institut d’astrophysique de l’université de Liège, effectue ses premières observations du Soleil au Jungfraujoch, dans les Alpes suisses, à 3580 m d’altitude. Depuis cette époque, les chercheurs liégeois n’ont cessé de se relayer là-haut pour continuer ces mesures, tout en améliorant sans cesse leurs instruments. Ces dernières années, ils ont passé en moyenne 240 jours par an dans cet observatoire.
L’analyse de ces observations permet de déterminer la composition chimique du Soleil, mais elle permet aussi d’évaluer les changements, pendant les 60 dernières années, de la composition chimique de l’atmosphère de la Terre, un sujet bien dans l’air du temps.
Cette base de données, unique au monde, est utilisée, par exemple, par le GIEC pour caractériser l’évolution des gaz à effet de serre qui réchauffent le climat de la planète; elle montre aussi que les mesures imposées par le Protocole de Montréal sur les substances qui détruisent la couche d’ozone commencent à produire leurs effets.
La première partie de l’exposé parlera de la station scientifique du Jungfraujoch et des recherches qui y sont effectuées. La deuxième partie traitera plus particulièrement de la couche d’ozone, de son importance pour la vie sur la Terre, des menaces qui pesaient sur son existence et de son évolution au cours des dernières années.
Dans la nouvelle salle de conférence du Centre Culturel (39 rue du Waux-Hall) à proximité de l’AR de Spa. Entrée Libre. |