Le
14/11, la météo sest
dégagée à la surprise de nombreux observateurs
Il
y avait quelques télescopes sur le terrain, mais beaucoup dobservateurs
vite frigorifiés (moi par exemple).
Jai
essayé le Dobson du club sur le double amas de Persée, les
Pléiades et Dumbell. Bon résultats.
Ensuite
Saturne basse sur lhorizon et ciel turbulent, donc pas terrible.
La
Lune sest rapidement levée et Thierry nous la montrée
avec sa Pronto. Joli coup dil.
Didier Keus
Jai
également observé un peu aux jumelles les 13/10
et 22/10 depuis mon jardin.
Les
galaxies M31, M51 (difficile), les amas ouverts des Pléaides et
le double de Persée.
Ensuite
les globulaires M13, M92, M15 ; et enfin Dumbell ainsi que létoile
double Albireo jolies couleurs.
Didier Keus
Petit
jubilé, le 05/10 : ma 50ième observation de lannée
!
Qui a dit
que la météo est toujours pluvieuse en Belgique ?
Je
profite dune belle éclaircie pour sortir le LX200. Au programme
une séance de webcam sur Mars (je sais, cest vieux, et dautres
sont déjà passés à Saturne).
Pendant
que le tube se met à température, je pointe la Lune à
80 fois et jobserve devant la face criblée du premier quartier.
Le
terminateur passe par les célébrités Clavius, Copernic
et Platon.
Autre
curiosité : de multiples vols doiseaux, seuls ou en formation
en « V » passent devant la Lune. Etonnant et inattendu !
Ensuite,
vers 21 heures, larrivée massive de nuages écourtera
lobservation de la planète rouge qui montrait certes quelques
détails, mais sans trop de contraste et assez de turbulences (cétait
mieux lundi dernier).
Pour
ce qui est de la webcam, cest partie remise, les nuages sont venus
trop tôt. Bah, la batterie de mon portable était vide, comme
trop souvent.
Petit
jubilé finalement
Didier Keus
Samedi
13 septembre
Olivier Meeckers
Après
s'être posés la question de savoir si nous pouvions prendre
ou non le C14 du club, j'ai téléphoné à Thierry
qui a tranché et nous a donné son aval pour tester la bête
et faire, si possible, taire les préjugés négatifs
et autres remarques péjoratives qui lui étaient attribués,
tant au niveau de son optique que de la mécanique de la monture.
Vers 19h, Olivier Marec et moi-même nous sommes rendus au local
et avons chargé le C14 dans nos voitures respectives. Une fois
arrivés chez moi, à Charneux, nous avons montons le télescope
le laissant ainsi prendre la température extérieure. Rapidement,
les observateurs débarquent chez moi. D'abord Jean-Luc Renkin avec
son nouveau Meade "bruyant" de 254mm. Suivront Olivier et Mélanie,
Jean-Marc et enfin Vincent et Gustave qui s'étaient rendus en vain
à la Géronstère.
Après
avoir tenté d'alimenter les moteurs de la G11 pour piloter le C14,
bien vite je me rends compte qu'aucun courant ne passe et que l'observation
allait être à nouveau compromise. Je me décide alors
à sortir mon TSC-225. Puis arrive Marec qui déjouera le
piège tendu par l'électronique et rapidement le C14 deviendra
parfaitement opérationnel.
Ainsi, en parallèle avec le TSC-225 et le 254mm de Jean-Luc, nous
nous lançons à la recherche des objets du ciel d'été
dans le C14. Apparaît M13, bien résolu dans les instruments
et naturellement très lumineux dans le C14, ensuite vient le tour
de M27 dont l'étoile centrale perceptible dans le TSC-225 devient
évidente dans le C14, les haltères sont absolument magnifiques.
M57 n'est plus qu'un anneau brillant.
Mars et la Lune, assez basses sur l'horizon pétilleront sous l'effet
de la turbulence atmosphérique ne laissant que trop rarement percevoir
de fins détails. Mais quand un trou de turbulence survient, c'est
une infinité de détails qui apparaît à l'oculaire.
La Lune nous offrira un meilleur spectacle que Mars vu que celle-ci n'a
cessé de monter dans le ciel. Toutefois, la turbulence semblait
avoir envahi l'atmosphère entière, jusque dans les couches
les plus hautes. Attendons les froides nuits d'hiver pour être comblés!
Les observations s'achèveront vers 0h00 TU, sous un vent calme
et une humidité pour ainsi dire nulle.
En conclusion, je pense que le C14 est pourvu d'une optique de qualité
très correcte (conforme à ce que l'on peut attendre d'un
Celestron). Une nuit de très grande qualité permettra de
juger si l'optique est bonne ou très bonne! La fameuse cheminée
dont il avait déjà été question plus tôt
fut bien présente dans les images d'étoiles défocalisées
lors de la première heure d'observation, ensuite, elle a littéralement
fondu et disparu. Ceci confirme mon hypothèse qui suspectait une
mauvaise thermalisation responsable du phénomène. Cette
même thermalisation semble avoir été assez rapide.
Deux bonnes heures ont suffit semble-t-il. J'attends une nuit stable pour
affiner la collimation qui semblait ne pas être trop mauvaise à
priori.
Pour
ce qui est de la monture, celle-ci, une fois mise soigneusement en station,
ne souffre d'aucun défaut de suivi ou autre. La G11 fut parfaite
toute la nuit durant. Une charge assez élevée tel que le
C14 + de lourds contre-poids (merci Olivier) ne semblent en aucun cas
affecter la précision de la monture. De plus, une légère
tape sur le tube du C14 est amortie en moins de deux secondes!
Bref, le C14 semble avoir été un très bon achat et
qui plus est peu onéreux. Dans sa configuration actuelle, le C14
est parfaitement opérationnel et ne demande plus que des observateurs
motivés et une nuit de qualité pour exploiter son potentiel.
La prochaine fois, je considérerai l'achat pour moi !
Mercredi
03 septembre
Jean-Marc Gillard
Hier
soir je me suis mis en tête d'effectuer quelques tests avec le programme
Astrosnap derrière chez moi à Sarolay. Malheureusement,
l'informatique ne m'a pas suivi. Réinstallation Windows, etc,etc,....
Bref, je n'ai finalement fait que du visuel. Je n'ai fait que des grands
classiques en commençant par M57 dans la Lyre suivi par M27 et
ensuite M76, la petite Dumbell, dans Persée. Comme j'étais
dans le coin, j'ai ensuite dirigé le télescope vers Cassiopée
et ses deux amas ouverts M52 et 103. Je trouve M103 particulièrement
joli, bien que les ouverts ne soient pas vraiment ma tasse de thé.
Les traditionnel h et khi de Persée toujours aussi spectaculaires.
Ma grande surprise a été de voir parfaitement les dentelles
du Cygne. Je ne me souviens pas d'y avoir vu autant de détails
et ce malgré un ciel très moyen au niveau obscurité.
Le filtre UHC était de mise, les deux parties des dentelles facilement
détectées au zénith. Je me suis ensuite attaqué
à M33 qui n'a pas voulu se montrer. La pollution lumineuse et sa
faible hauteur au moment de ma tentative y sont pour quelque chose.
Sans compter que l'objet et très étendu et peu brillant.
Je me suis consolé avec les incontournables M31/32. J'ai terminé
la soirée avec Mars vers 01h00 du matin. La planète était
mal placée entre le toit de ma maison et celui du voisin. Effectivement,
la turbulence à cet endroit m'empêchait presque de voir la
calotte polaire sud.
Une petite soirée finalement bien agréable.
Vendredi
15 août
Comme chaque année après la NEF, le comité s'est
réuni autour d'une bonne table. Après une première
tentative infructueuse (dans un restaurant proche de notre site d'observation)
à cause de coupures d'électricité à répétition,
nous nous sommes retrouvés autour d'une autre table au centre de
Spa.
La soirée s'est terminée pour certains au local du GAS pour
observer en visuel avec le C14 les satellites de Mars Phobos et Deimos
(mais sans succès, soirée trop arrosée sans doute
!).
Vendredi
15 août
Didier
Keus
Après
un souper assez mouvementé du comité, quelques incorrigibles
observateurs (Jean-Luc, Manu, Thierry, Vincent, et moi) tenteront de voir
Phobos à laide du C-14 installé sur la G-11 devant
le local, histoire de ne pas rentrer chez soi avant 4 heures du matin
Lavons nous vu ?
Difficile à dire.
Personnellement, je nai rien vu.
Jean-Luc peut-être ?
Lundi
11 août
Quatre initiations
à l'astronomie ont été réalisées à
Poix-St-Hubert dans un centre de vacances.
Ici le 11 août avec Marielle, Gisèle et Maurice.
Samedi 9 août
Didier
Keus
Deuxième
nuit des étoiles filantes.
Elle est encore plus froide ! 13°C. Moins humide, mais avec un voile
qui accompagne la Lune lors de son lent périple dans le ciel.
Heureusement, il y aura plus de filantes à admirer avec notamment
le point dorgue vers minuit : nous guettons tous le passage dun
Iridium près dArturus (il y en aura trois consécutifs)
lorsquun bolide a la judicieuse idée de sengouffrer
dans latmosphère terrestre justement dans ce coin !
Vendredi
8 août
Didier
Keus
Première
soirée de la 13e nuit des étoiles filantes.
Comme lété est cette année torride, je vais
tenter la NEF en short
Je me mets comme dhabitude en bout de course, avec Jean-Marc puisque
nous navons pas besoin de 220 volts pour actionner les télescopes.
Il aura en tout environ 500 personnes venues contempler peu de filantes
(hélas), la Lune fort basse et grosse qui gène les observations
du ciel profond et Mars proche de lopposition et centre dintérêt
majeur.
Les questions habituelles fusent : combien ça coûte, combien
ça grossit, quest-ce quon voit ?
La nuit sera relativement froide (15°C) avec un petit vent frais qui
narrange rien. Lhumidité tombant vers minuit fera également
fuir quelques uns.
Vers trois heures, je sors ma webcam pour enfin capturer Mars, jai
pris un sérieux retard sur Olivier à la traque chaque nuit
depuis un mois !
Montage
des télescopes avant l'arrivée du public. Au total environ
25 télescopes seront mis en batterie lors de chaque soirée.
Jeudi
07 août
En prélude à la NEF, la conférence "Mars
: planète mystère" a attiré la grande foule
(70 personnes)! Les trois intervenants, Emmanuel, Thierry et Jean-Luc
ont respectivement présenté les circonstances exceptionnelles
de l'opposition de 2003, la géologie martienne au fil des différentes
missions spatiales et les grands mythes de l'observation de la planète
rouge.
Lundi
04 août
Six enfants entre 11 et 14 ans ont participé au stage de vacances.
Au programme : les planètes du système solaire, les instruments
d'observation, les ètoiles et constellations, séance de
planetarium et observations aux étoiles !
Vendredi
18 juillet
Didier Keus
Comme dhabitude,
lorsque Maurice est responsable de la soirée dobservation
un vendredi, et en plus en parallèle aux Francofolies (nous en
aurons le son et le laser, sans limage
), le ciel est dégagé
!
Je passe
dès lors, avec Jean-Marc, et après un détour chez
Fernand pour admirer son observatoire personnel en attente de son futur
350 mm, à la Géronstère vers 21h30, où Maurice
et Pierre sont déjà là.
Maurice
a déjà monté son Dobson, ainsi quun petit appareil
destiné à chasser les moustiques qui ne seront heureusement
pas nombreux cette nuit.
Claudy arrive
un peu plus tard avec sa nouvelle camionnette, ce qui fera penser à
plus dun que des « petits jeunes » ont encore squatté
le terrain, Maurice ayant oublié de placer une lampe à lentrée,
pour signaler notre présence, en attendant la future barrière.
Olivier
Schreurs débarque enfin avec son Intes MC de 150 mm.
Jean-Marc,
visiblement en manque de pointage dobjets, se sert du Dobson pour
pointer toutes les perles du centre de la Voie Lactée, dans le
Sagittaire : il trouve M08, M20, M16, M17, M22 en un temps record. Le
Dobson fait merveille, même si les objets, fort bas ressortent difficilement
du fond du ciel.
Je limite,
bien aidé il est vrai par lAutostar, ainsi quun filtre
UHC qui lui fait bien ressortir les nébuleuses :
- La nébuleuse
du Lagon M08 avec amas ouvert
- La nébuleuse
du Cygne M17 avec sa forme caractéristique
- La nébuleuse
Trifide avec les « pétales » discernables.
Vers 23
heures, Manu nous rejoint sur le terrain, et nous en profitons pour observer
quelques petites nébuleuses planétaires, ainsi quadmirer
les dentelles du Cygne dans leurs entièreté, avec le Dobson
de Maurice, le 31mm Nagler et le filtre UHC. Spectacle garanti !
Mars se
fera attendre encore quelques heures, et les premiers observateurs nous
quittent, comme par exemple Olivier Meeckers, nous gratifiant dune
visite éclair, sortant directement de son cockpit
Vers 1h30,
Mars sera au-dessus des arbres, et les trois mousquetaires (Manu, Olivier
S. et moi) lobserverons pendant deux heures, à laide
de divers filtres, le prisme (pas convainquant, mais sûrement mal
utilisé), et divers grossissement (120-250 fois).
Hélas,
le ciel est fort turbulent dû à la faible altitude de Mars.
Quelques
détails seront tout de même visibles (un calotte, Hellas,
Styris Mayor ( ?))
Vers 3h30,
un petit coup dil vers la Lune, et Manu et votre serviteur
quitteront le terrain, laissant le mot de la fin à Olivier, visiblement
pas encore rassasié
Vendredi
20 juin
Jean-Marc Gillard
Bien
que la période du solstice ne soit pas très favorable à
l'observation du ciel, une petite dizaine de personnes se sont retrouvées
à la Géronstère ce vendredi.
Le début
de soirée fut marqué par de très nombreux passages
nuageux qui n'auguraient rien de bon. Mais les plus courageux ont été
récompensés car le ciel a fini par s'ouvrir à nos
yeux. JL Dighaye a expérimenté ses petits bricolages (prismes)
sur Jupiter. A première vue assez concluant, il faudra vérifier
sur Mars. Ses jumelles " Vincent " ont également fait
merveille, surtout sur les nébuleuses du Cygne pour lesquelles
l'instrument semble particulièrement bien adapté.
Le but de la soirée était le Sagittaire, ce fut assez compliqué
mais des résultats ont quand même été obtenus.
M8, 20,17 ont quand même fini par se montrer. M4 et M80 dans le
Scorpion n'ont pas échappé à nos télescopes
ainsi que M17 (Serpent). Nous avons aussi observé les plus traditionnels
M27, M57, M13, quelques étoiles doubles avec O. Schreurs de la
SAL, Albireo, Sigma 1 et 2 dans la Lyre, Epsilon du Bouvier, Alpha dans
Hercule.
Et pour terminer la soirée
Mars avec quelques détails
visibles. Une belle calotte polaire et quelques zones sombres sur le disque.
La soirée a pris fin aux alentours de 3h30.
Pour conclure
: les prix des plus courageux iront à JL Dighaye et O Schreurs
qui a même prolongé au-delà de 3h30. Votre serviteur
ne pouvant bien sur pas s'attribuer un prix.
Vendredi
13 juin
Maurice Colot
Le president
Thierry Thysebaert en train d'entretenir le terrain d'observation !
Samedi
31 mai (soir)
Didier Keus
Après
une journée agréable, près de Mont-Rigi, Pierre suggère
une observation à la Géronstère. Nous y sommes vers
21 heures TU, et nous ferons quelques tests pour combattre l'humidité
:
- Mettre un pare-buée et une résistance chauffante est mieux
que rien du tout (mais fallait-il tester cela pour l'affirmer ?)
- Une fois qu'un peu de buée est sur la lame de Schmidt, c'est
difficile, mais possible de l'ôter, grâce à cette résistance.
Ensuite, comparaison d'un filtre OIII et UHC :
- pas grand chose de différent finalement
- un gain appréciable pour une vue avertie par rapport à
une vision sans filtre : M27 est visible lorsque basse sur l'horizon et
sa forme discernable si plus haute dans le ciel.
Finalement, comparaison des optiques, et peu de différences.
Observation des objets classiques du ciel estival, M13 avec son compagnon
(la galaxie NGC6207), M57, M27, notamment. Le ciel n'est pas vraiment
noir, la Voie Lactée ne se laisse que très difficilement
deviner dans le Cygne et l'Aigle. A noter un beau passage d'ISS et surtout
un impressionnant flash de l'Iridium 3, à 23h 25 TU, de magnitude
-7.
Samedi 31 mai (matin)
Didier Keus
Eclipse
partielle du Soleil au levé du jour.
Nous avons une certaine dose de bonheur en ce mois de mai, car les orages
ont éclaté la veille au soir (pendant deux heures), et le
brouillard était épais à Verviers le matin, jusque
Polleur, Theux et Pepinster. Mais pas à la Sauvenière !
Un vingtaine de membres du GAS sont au rendez-vous, orchestré par
Jean-Luc (plus beaucoup (trop) d'insectes
). Cette fois-ci, nous
observerons la fin du phénomène (contrairement à
l'éclipse de Lune du 16).
J'ai mis trois photos sur mon site : http://users.swing.be/dk.astro.photo/eclipses.htm
La teinte rouge du Soleil est vraiment jolie.
Jeudi
29 mai
Didier Keus
Ce soir,
le ciel est encore clément, les orages seront pour le lendemain.
Jean-Marc me rejoint dès lors vers 21h30 TU ( !) à Sourbrodt
où le ciel commence à devenir noir. Il ne le sera finalement
jamais complètement, car le Soleil ne descend plus très
bas sous l'horizon, aux alentours du mois de juin. Au moins, la température
est agréable, et trois camping cars profitent également
du lieu, mais pas pour l'astronomie.
Vers 22 heures TU, mon regard est attiré par trois colonnes faiblement
lumineuses direction nord, sous Cassiopée. Elles disparaissent,
puis quatre autres entrent en scène, ensuite trois et deux
Il doit assurément s'agir d'un faible aurore boréale. Le
spectacle est grandiose (c'est une première pour moi), même
si son intensité est très faible pour y déceler une
teinte légèrement rougeâtre. Cela durera environ une
heure.
Ensuite, cap sur les objets classiques du ciel estival, M13 avec son compagnon
(la galaxie NGC6207), les nébuleuses planétaires M57, M27,
la nébuleuse du Cygne dans le Sagittaire ou encore les dentelles
du Cygne, ces quatre objets bien servis à l'aide d'un filtre UHC.
La Voie Lactée ne se montre finalement que timidement, depuis le
Cygne, en se divisant dans l'Aigle et pour s'enrouler autour de l'Ecu,
près du vol des canards sauvages (M11).
Assez vexatoire, Mars se lèvera vers 1 heure TU, en conjonction
avec les lampes rouges - oranges près du camp d'Elsenborn (Maurice,
on t'a pourtant demandé de les enlever
), ensuite, des nuages
apparaîtront, nous forçant à lever l'ancre (les campeurs
pourront finalement dormir un peu
).
Mercredi
28 mai
Didier Keus
Nous approchons de la nouvelle Lune et de l'éclipse annulaire programmée
ce samedi matin.
Ce mercredi, le ciel semble clément, et nous effectuons le déplacement
jusqu'à la Géronstère.
Présents : JMM et son épouse qui nous servira un bon thé
à la menthe, Pierre (ah, l'ETX est de retour !), Vincent, avec
son Newton f4 et une lunette guide mise en parallèle, Maurice avec
son Dobson, et enfin moi même avec le LX200, plus quelques moustiques
qui se sont invités, sans demande au préalable.
Le crépuscule tarde à venir, et ce ne sera que vers 21 heures
TU que le ciel commence à devenir noir, avec de temps à
autres quelques petits passages nuageux (le ciel sera par exemple voilé
à mon retour chez moi vers minuit TU).
Le ciel d'été refait enfin son apparition, conjugué
au départ des planètes géantes : seule Jupiter est
encore visible à l'ouest, mais déjà bien basse pour
s'y intéresser vraiment.
Pierre et Maurice (qui annonce Saturne...n'avait-il bu que du thé
?) la pointeront tout de même pour observer un bel alignement de
trois satellites. Il faudra patienter 6 mois pour de nouvelles observations
planétaires intéressantes, hormis l'imminente opposition
martienne, bien sûr.
Nous nous consacreront par la suite à l'observation du ciel profond
que ce soit galaxies dans la Grande Ourse,ou encore amas globulaires dans
Hercules - qui a dit que l'on ne grossit qu'en planétaire ? M13
est bien joli a 200 fois avec le nouveau 13 mm Nagler de Maurice !
Succès garanti, l'objet étant bien résolu, nous avons
l'impression de rentrer dedans.
Maurice trouve enfin M57 tout seul dans son Dobson ! Je peux donc rentrer
chez moi, mission accomplie...
Pour conclure, les dentelles du cygne (mais le ciel n'était pas
très noir, avec quelques voiles) , et trois joyaux du triangle
d'été, outre la nébuleuse annulaire de la Lyre, Albiréo
et Dumbell - M27 tranchant sur un fond de ciel bien noir grâce au
filtre UHC.
Espérons que le beau temps continue pour ce long week-end de l'Ascension,
et que les orages ne viendront pas gâcher le spectacle !
Samedi
17 mai :
Déplacement à la grande foire astronomique de Essen en Allemagne
Vendredi
16 mai : éclipse totale de Lune
Jean-Luc
Dighaye
J'ai observé et photographié l'éclipse du 16 mai
à partir de 3h chez moi à Nivezé. La pénombre
a commencé à être perceptible sur les vues haut contraste
vers 3h20, visuellement vers 3h25. Le ciel était parfaitement clair,
mais les turbulences très fortes. Lors de la progression de l'ombre,
une teinte brunâtre mais pas vraiment rouge était visible
aux jumelles 20x100. Au début de la totalité, un liseré
jaune-brun a perduré en visuel jusque vers 5h15, aux jumelles jusque
5h24, heure de la disparition apparente dans les lueurs de l'aube (dessus
de Lune à 3.5° sur l'horizon, Soleil à 4° sous l'horizon).
Jehin
Paul
Très beau pour les phases avant la totalité. La totalité
décevante car pas de rouge, une fine lumière jaune pâle.
Un moment intéressant symboliquement le passage de la station orbitale
à quelques minutes de la totalité.
L'impression de voir une sphère reste impressionnante. La presque
totalité avec le lever du chant des oiseaux supers. Bref un beau
moment !
Jehin
Jean-Baptiste
Nous étions avec Didier et le paternel à 3h50 sur le site
de la Géronstère. Ciel très bien dégagé
pas un nuage (pas plus de 5 degrés à mon avis). Parfaites
conditions donc ! On a très bien observé toute l'évolution
jusque la totalité. Celle-ci a été très décevante
toutefois le soleil étant déjà levé. La lune
a donc complètement disparu juste au moment de la totalité.
Mais bon toute la première phase était très belle
avec une lune rouge orangée. Pas le moindre soupçon de bleu
toutefois. On a pu observer tout le phénomène depuis la
Géronstère mais c'était tout juste limite avec les
arbres. ISS est passée à l'heure prévue. Didier a
tenté de la photographier
Jean-Marc
Maillard
Très beau spectacle jusqu'au début de la totalité,
trop sombre, comme tu l'as constaté là, au loin, et trop
basse sur l'horizon SW, donc dans "la purée". Très
joli lever de Soleil (observé au télescope, ce qui est toujours
une certaine forme de bonheur), garni de légers parhélies,
mais il gelait au niveau du sol. Belle fin de nuit, quoi ! mais éclipse
un peu courte ... Vivement novembre prochain, on a été mis
en appétit !
Vandersanden Gustave
Je me trouvais a Gand ,et j'ai pu assister a "l'extinction de la
lune", la suite, j'ai maugréé sur la pollution matinale
en Flandre car une fois la phase de totalité arrivée, j'ai
carrément perdu le reste. J'ai quand même trouvé qu'aux
jumelles 12x50 il restait une très fine partie en haut a droite
qui ne voulait pas s'éteindre. Je me suis permis aussi un petit
clin d'oeil à ISS, tout en me demandant ce que les spationnautes
ont pu observer a bord de la Station ?
Jehin
Emmanuel
Après 2 nuits de temps épouvantables et un début
de nuit aujourd'hui pas beaucoup mieux, le ciel s'est dégagé
(mais vent très fort) pour nous permettre de voir toute l'éclipse
parfaitement à partir du début de la totalité. Très
beau spectacle surtout le début et la fin de la totalité
avec une Voie Lactée éclatante et un très fin croissant
lumineux. La lune était au zénith et ce n'était malheureusement
pas très confortable pour l'observation (aie le
torticolis !) avec d'autant plus un vent terrible (18 m/s soit 65 km/h)
et un froid de canard. Mon appareil photo reflex en a d'ailleurs fait
les frais lorsque mon pied a basculé sous une rafale. Pas de bol
: juste au début de la totalité ! J'ai essayé de
réparer durant 15 minutes mais l'axe d'enroulement doit etre plié
... plus moyen de
déclencher... J'ai qd même pris une vingtaine de photos jusqu'au
début de la totalité (mais pas la totalité).
Sinon la totalité m'a paru fort sombre (plus sombre que rouge)
même avec la Lune au zénith ! Ave presque continuellement
un petit liseré lumineux au bord ouest.
On a vu aussi, lors de la fin de la totalité, un phénomène
de diffraction intéressant (au niveau de l'oeil à mon avis).
Le petit croissant très lumineux (éclatant même !)
apparaissait reproduit à gauche et à droite de la lune (plutôt
de couleur bleue). En fermant l'oeil gauche (par exemple), la réflexion
à gauche disparaissait ! et vis versa (et en fermant les 2 yeux,
tout disparaissait ! étrange non ??). Rassurez-vous, je ne suis
pas le seul à avoir constaté ce phénomène
!
Voilà chouette souvenir de cette éclipse avec le décor
des télescopes et la super Voie Lactée, même si je
ne regardais pas l'éclipse continuellement (trop de vent !!). Le
plus beau moment ayant été aussi le passage d'une brillante
filante juste à proximité de la Lune totalement éclipsée.
Samedi
10 mai
Didier Keus
Après la mise à niveau de l'esplanade, le ciel se dégage
complètement sur le coup de 20 heures. Avec Olivier Maréchal,
nous nous décidons d'aller observer sur la nouvelle esplanade à
Sourbrodt. Vincent nous rejoint vers 21h30 alors que le ciel n'est pas
encore noir. Mis à part la Lune au premier quartier et bien lumineuse,
seule Jupiter fait une timide apparition.
Nous préparons les télescopes (2 Newton F/4 et mon LX200)
et je constate que le pare buée est rapidement maculé d'eau.
L'humidité est bien présente. Je décide dès
lors de mettre également ma résistance chauffante, et je
n'aurais pas de problèmes de ce côte là. Ouf !
Bonne nouvelle toutefois, pas de moustiques ! Peut-être fait-il
trop froid ? Ou la période de gel en avril a fait des ravages utiles
?
Nous ne sommes pas seuls, une famille flamande compte passer la nuit là
dans leur motor-home, pensant que le coin est bien tranquille la nuit.
Pas lorsque les étoiles brillent au firmament ! Ils seront néanmoins
ravis de partager quelque moment avec nous, Olivier leur faisant découvrir
les constellations, à défaut de faire de la CCD avec une
monture récalcitrante. Au moins, il pourra voir et clamer la seule
étoile filante de la soirée.
Nos campeurs découvriront également la Lune comme ils n'osaient
pas l'imaginer, via l'écran de mon portable. Je réalise
en effet le plein d'image pour les prochains jours : Platon avec la vallée
alpine dans laquelle la faille me semble visible, Erastosthène,
deux fois Copernic car il est splendide ce soir (notamment avec la barlow
pour pousser mon télescope dans ces derniers retranchements), Clavius,
Tycho et le mur droit Rupes Recta.
Fait amusant, comme j'oublie toujours d'enlever le son, les commentaires
à chaud sont sur le film, notamment Olivier expliquant à
nos " invités " la prise de vue.
Nous rangerons le matériel mouillé vers 01h, pour achever
ma 34ième observation cette année. Quelque gibier nous apercevra
sur le chemin du retour.
Vendredi
09 mai
Didier Keus
Assemblée générale suivie d'une jolie conférence
sur les étoiles par Yael Naze et Fracesco LoBue. Un petit (voire
plusieurs
) pot est bu ensuite au café.
Mercredi
07 mai
Didier Keus
A défaut d'observer le transit de Mercure le matin, je poursuis
ma route sur les sentiers battus : je réalise ma deuxième
(et sans doute dernière) mosaïque du croissant de Lune à
l'aide du réducteur f/3.3 que j'ai à l'essai, jusque Essen,
déjà dans dix jours.
Je règle la luminosité et le contraste pour ne pas brûler
le bord du disque lunaire.
Ceci aura comme conséquences que la mer de Tranquillité
est noire sur l'image finale. J'espère que les premiers hommes
qui ont atterri par là en 1969 ne m'en voudront pas.
Cette fois, le terminateur passe par une autre trio de cratères,
à savoir Théophile, Cyrille et Catherine. La nuit est trop
turbulente pour réaliser des images plus détaillées
de cette région.
Vendredi
18 avril
Maurice Colot
Hier soir Didier a fait une découverte incroyable... une météorite
et devinez où il l'a découverte ? à la Géronstère,
sur notre terrain ! Elle se trouve juste à l'entrée du chemin
et heureusement elle n'a pas fait de dégâts. La ville de
Spa a en fait trouvé une solution radicale à l'accès
du terrain par des voitures.
Les observateurs avec instrument n'ont plus le choix, il faut transporter
sont matériel de la route à l'esplanade.
Ceci dit nous avons, Didier, Alexandre, Jean-luc Claudy, Stéphane
et moi-même passés une très bonne soirée préparée
par Jean-Luc avec l'observation de satellites que nous avons observés
et suivis avec ses jumelles 20x100. C'est incroyable le nombre de satellites
qui se baladent au-dessus de nos têtes : quasiment un toutes les
5 minutes.
Mais le plus étrange ce fut le passage de trois objets en formation
triangulaire parfaite qui sont passés vers 23h10 en allant de la
constellation de la Grande Ourse vers le Lion. Non ce n'était pas
un F-117, ni un OVNI, ni le USS Enterprise et consort. Quid ?
Il s'agit de satellites du NOSS (Naval Ocean Surveillance System), qui
évoluent souvent en formation triangulaire.
Vendredi
18 avril
Didier Keus
C'est la pleine Lune. Mais comme Jean-Luc l'a suggéré en
semaine, nous allons nous rendre sur le terrain afin de guetter les satellites
artificiels qui voyagent au-dessus de nos têtes, ceci entre le coucher
du Soleil et le lever de notre satellite naturel, à savoir la Lune
que ne se lève finalement qu'à 21 heures TU.
D'abord, petite réunion au local (Jean-Luc, Maurice, Alexandre
et moi-même) pour parler entre autres de l'observatoire (quid du
vandalisme ?), de la coupole (chère), etc.
Ah oui, c'est aussi la réunion des observateurs, mais heureusement,
le calendrier est déjà figé.
Nous arrivons donc vers 19h30 sur la prairie, et première surprise
de la soirée, une pierre d'une tonne en barre l'accès !
Le transport des télescopes lourds en sera rendu plus difficile
(mais pas de phares gênants évidemment !).
Nous arrivons en fait à temps pour observer Mercure (une première
pour moi) avant son couché ! Nous sortons les instruments : quelques
jumelles dont " Vincent ", à la hauteur de sa réputation,
pour observer deux couples célestes : Jupiter dans la crèche
et le couple de galaxies M81 et M82 dans la Grande Ourse. Nous sommes
ensuite rejoints par Claudy qui arrive en retard avec son neveu et amène
son Newton jusqu'à l'esplanade.
Après, la traque aux satellites est lancée, le tout bien
orchestré par Jean-Luc qui a bien préparé l'entrée
en scène des différents acteurs. Quelques étages
de fusées, d'autre Cosmos ou encore deux Iridium seront le butin
de cette agréable soirée, ponctuée vers 21 heures
15 TU par une parade de satellites en formation triangulaire voguant de
la Grande Ourse vers le Bouvier.
Lundi
07 avril
JM Gillard
Ce lundi
soir, le spectacle offert par la Lune et Saturne était superbe.
Les deux corps très proches l'un de l'autre et la lumière
cendrée rendait la scène agréable à regarder.
Ajoutez Jupiter et M44 toujours très proches, il n'en fallait pas
plus pour m'inciter à sortir le télescope. Vers 20h30, le
matériel était prêt, la Lune était déjà
très belle malgré les lueurs du soleil couchant. Ce n'est
que vers 21h30 que j'ai commencé à observer ces deux corps.
L'atmosphère était stable j'ai donc sorti la webcam. Balade
lunaire avec des images très détaillées. J'ai fait
8 avi's avant de me rendre compte que j'avais oublié de déterminer
un fichier de destination... 8 coups dans l'eau ! J'ai donc recommencé.
Ensuite cap sur Jupiter avec Io qui se trouvait au limbe de la planète
pour ensuite transiter. J'ai mitraillé à la webcam, les
images me semblaient bonnes.
On verra à l'autopsie, si c'est le cas je ne manquerai pas de vous
faire parvenir les résultats. C'était aussi l'occasion de
vérifier si les modifications des options du disque dur de mon
portable fonctionnaient. Il semble bien que oui. Je garde espoir de continuer
à améliorer la qualité des images webcam que je vous
soumets de temps à autre.
N'ayant toujours pas digéré le fait d'avoir raté
M81/82 à la Géronstère, il a fallut que je m'y recolle
! Depuis Sarolay, où le ciel est bien moins bon qu'à la
Géronstère, ça aurait du être plus compliqué...
et bien non ! Du premier coup et sans "chipotter". Je suis donc
réconcilié avec ces galaxies. D'autant plus que le réverbère
se situant à l'arrière de mon terrain a eu la bonne idée
de tomber en panne. Ce n'est pas moi qui m'en plaindrai ! Un petit coup
d'oeil sur M3 et puis dodo, il faut garder des forces pour le boulot !
Dommage, j'aurais bien attendu le levé de Mars.
Lundi
31 mars
Jean-Marc Gillard
Belle soirée
d'observation. Didier, Pierre, Vincent, Olivier et Jean-Marie Maillart
étaient présents. Olivier et Vincent ont voulu faire de
la CCD, mais elle a givré... Didier a observé aux jumelles,
JMM a fait quelques photos grand champs du ciel et j'ai observé
au 250. Pierre est venu sans instrument. Spectacle intéressant
dans la grande ourse avec M97 et M108 dans le même champ, c'était
vraiment joli ! Seul hic, j'ai buté sur... M81/82 ! J'ai vraiment
honte :o( c'est Pierre qui les a pointée, non sans une certaine
difficulté. Le tube était à ce moment dans le prolongement
de l'axe. Par contre je me suis ratrappé après avec JMM
toute la Grande Ourse y est passée, même les NGC. JMM était
complètement bluffé ! On a terminé par M5 vers 1h30.
Jeudi 27 mars
Jean-Marc Gillard
Il est 21h10
lorsque j'arrive sur le site de la Géronstère. Je suis seul,
je commence à monter le matériel et reçois un message
sms. Un collègue de travail habitant la région à
qui j'avais dit que j'allais observer, m'appelle. Il me rejoint une demi
heure plus tard. C'est la première fois qu'il a l'occasion de se
faire expliquer le ciel.
Je commence donc par faire le tour des constellations visibles.
Nous commençons à observer avec le télescope les
incontournables Jupiter et Saturne. Io est très proche de la planète
géante, ce qui semble le fasciner. Il remarque sur le bord du champ
un groupement d'étoiles. Je grossis un peu moins et il découvre
M44. Que dire de la majestueuse planète Saturne et ses anneaux
sinon que c'est toujours un spectacle merveilleux.
Pendant que je pointe M1 (la nébuleuse du Crabe), mon collègue
observe les Pléiades et les Hyades. L'il rouge, Aldébaran,
le surprend. Avec M1 il apprend la technique de la vision décalée
qui lui servira plus tard dans la soirée. Avant qu'Orion ne disparaisse,
je pointe la Grande nébuleuse, M42, et son " trapèze
" (les quatres etoiles serrées au cur de la nébuleuse).
Nous traversons le Cocher et ses trois amas ouverts d'abord aux jumelles,
ensuite au télescope.
Direction les Gémeaux avec M35 et NGC 2158. Je grossis un peu,
c'est intéressant. Il est temps de s'attaquer à un autre
type d'objet, je pointe M3. Mon collègue est subjugué !
Il ne sait pas que je lui réserve une belle surprise en fin de
soirée ;o)
M53 suivra. Je tente NGC 5053 sans succès. Il me semblait pourtant
facile, comme quoi
.
En avant vers la Grande Ourse et ses merveilleuses galaxies. M81/82 pour
commencer, M101 et M51. Le Lion n'est pas loin et je pointe M65/66 et
la trop souvent oubliée NGC 3628. Les trois galaxies sont dans
le même champ, c'est un régal ! Subitement nous entendons
des hurlements en provenance de la Géronstère qui nous glacent
le sang ! Cela dure 5 minutes, on aurait dit des cris d'effroi d'une femme
en mauvaise posture. Et puis ça s'arrête
tant mieux
!
Nous montons en déclinaison vers NGC 3608, 3607 et 3595. Pas évident
mais on les voit. Nous observons ensuite M105, 96 et 95. Je retourne sur
M53 mon jalon pour M85 et ensuite NGC 4293.
Je reviens vers sur M85 pour entamer le grand plongeon vers la Vierge.
Première rencontre, le groupe NGC 4340, 4350, 4383 et 4405. Dans
le même champ c'est magnifique. M100, 84 et 86 suivront, je fatigue
et commence à m'y perdre. Je ne peux pas rater M104 que je trouve
un peu décevante. Le ciel me semble légèrement voilé.
Mais la surprise du chef est là, M13. Mon ami n'en croit pas ses
yeux ! Je lui montre ensuite M57 avant qu'il ne déclare forfait.
Pour ma part, je ne résiste pas au plaisir d'observer les constellations
du Corbeau, de la Coupe, de la Balance, d'Ophuchius et de le Tête
du Serpent à l'il nu. Il est 2h00 et je range le matériel
après avoir fait découvrir pas moins de 40 objets reconnus
à mon collègue plus 8/10 que je n'ai pas pu retrouver sur
les cartes.
Le mot de la fin : UNE SUPERBE SOIREE !
Dimanche
23 mars
Didier Keus
Le soir,
je commence la révision générale du marathon de Messier,
avec les jumelles depuis mon jardin. Jupiter est juste à côté
de l'amas de la crèche, spectacle total aux jumelles.
Par contre, l'amas de la Vierge, ça ne va pas être de la
tarte, même si mon frère est pâtissier...
Samedi
22 mars
Didier Keus
Le soir,
petit tour du côté de Charneux chez Olivier pour une soirée
haute résolution planétaire qui chutera bien vite vers la
basse résolution du ciel profond : le ciel n'est pas génial
ce soir, les grossissements tolérés ne dépassent
guère la centaine, et la tache rouge est difficilement observable
au méridien jovien. En plus, il ne fait pas chaud chaud...
Nous nous retranchons sur les galaxies et autres curiosités de
la grande Ourse (M81+82, M51, M101, le hiboux M97), ou encore quelques
amas globulaires qui sont de retour (M3, M13), et toujours bien résolus
dans nos instruments.
Vendredi
21 mars
Didier Keus
Soirée
d'initiation avec d'abord des 3*2 (entendez un classe de primaire) et
ensuite des 3*20 (après l'initiation de Thierry et Maurice). Ils
découvrent les constellations grâce à Thierry et les
planètes dans les télescopes présents, sur le terrain
glacial de la Géronstère : le thermomètre flirte
encore avec le zéro, mais c'est la rançon du beau temps.
Mardi
18 mars
Didier Keus
Petite sortie
en semaine pour l'imagerie, cette fois-ci avec le doubleur de focale pour
de la haute résolution, après collimation du tube à
500 fois. Les résultats ne sont pas trop mauvais pour Jupiter,
mais pour Saturne, la composante bleue est trop bruitée pour bien
exploiter le film. Je termine par la pleine Lune en plaçant la
caméra derrière le chercheur après avoir dévissé
l'oculaire réticulé.
La mise au point n'était vraiment pas facile, en tenant la web-cam
dans la main droite et le portable avec la gauche...
Mardi
25 février
Didier Keus
J'ai continué
l'exploration du ciel profond avec mes jumelles, mais force est de constater
que certains Messier ne sont pas visibles de chez moi : M1 (alors que
juste visible à la Géronstère), M76 (mais de magnitude
12
). J'ai conclu la soirée avec l'observation des objets
des constellations suivantes : les Gémeaux, les Chiens (petit et
grand), le cocher, à l'aide du LX200 : quelques Messier, quelques
Caldwell ainsi que des NGC, bref, beaucoup d'amas ouverts dans notre voie
lactée, évidement tous à la portée d'un 250mm
Lundi
24 février
Didier Keus
Le beau
temps persiste et signe ! En plus, le thermomètre se ballade enfin
dans le positif, l'humidité est absente, ce qui facilite les observations.
Le voisinage en profite pour découvrir l'astronomie dans mon jardin,
à commencer par quelques constellations (Orion, une famille d'ours),
observer quelques objets aux jumelles (les Pléiades, la nébuleuse
d'Orion) et enfin au télescope : la même nébuleuse
d'Orion, une galaxie (M82) pour illustrer un univers-île vraiment
lointain, un amas ouvert dans le cocher (M37) et enfin les planètes
géantes bien sûr.
Le résultat pour Saturne et toujours le même : superbe !
On voit bien les anneaux ! Magnifique !
Ah, on en redemande, et rendez-vous est pris dans quinze jours pour le
premier quartier de Lune.
Samedi
22 février 2003
Didier Keus
Le matin,
visite d'une petite foire d'astronomie en Allemagne, à Hückelhoven.
Elle ne vaut certainement pas Essen, peu de beau matériel neuf
présent : quelques lunettes Vixen et Pentax ; un Celestron Nextar
8 pouces et un LX200 8 pouces d'occasion. Son ancien propriétaire
l'a d'ailleurs immédiatement reconnu
(hein Pierre !)
Le soir, un petit comparatif du Celestron 9.25 pouces de Pierre et de
mon LX200 10 pouces de nouveau à la Géronstère. Nous
n'avons pas vu beaucoup de différences pour les objets tels que
les Pléiades, M42, le compagnon de Rigel, le double amas de Persée
C14, la nébuleuse Eskimo C39, des amas ouverts dans la Licorne
ou le grand chien , certains bien visibles à l'il nu ( M41
et M47 ).
Le vent, comme la veille, empêchera une bonne observation des planètes,
mis à part la tache rouge bien décelable.
Jean-Marc nous rejoint plus tard dans la soirée, et nous préparons
aux jumelles le futur marathon de Messier. A la Géronstère,
des objets tels les galaxies M101, M51 ou encore M65-M66 sont à
la portée de ma paire de jumelles 11X70, même la nébuleuse
du Crabe M1 ( à condition de savoir exactement où chercher
).
15 jours de beau temps en Belgique, ça fait du bien pour rentabiliser
le matériel !
Vendredi
21 février
Didier Keus
Beaucoup
de vent sur la Géronstère pour une bonne nuit d'observation,
malgré le peu de monde présent : Pierre avec sa Télévue,
Maurice et son Dobson, Claudy avec ses deux Newton, Olivier Schreurs de
la SAL, et mon LX200.
Le ciel est tout de même mieux que dans mon jardin
Le thème de la soirée est la CCD, mais l'observation visuelle
sera privilégiée de tous, avec les classiques splendeurs
du ciel hivernal, à commencer par Orion.
Mardi
18 février, mercredi 19 février, jeudi 20 février
Didier Keus
L'hiver
persiste cette année pour une deuxième semaine consécutive
de beau temps !
Petites sorties pour profiter du ciel profond avant le lever de la Lune
chaque soir un peu plus tard. A partir de là, les planètes
géantes au programme.
Dimanche
16 février
Didier Keus
Petit passage
chez Pierre pour un essai pas très convainquant de web-cam avec
la Televue-101 : nous accouplons le réducteur 0,63 pour avoir la
Lune en entier, mais la mise au point ne sera pas possible
Au moins le Skysensor vise juste ce soir.
Vendredi
14 février
Maurice Colot
Après
une initiation au local pour un petit groupe de sportifs du 3ème
âge, nous nous sommes retrouvés sur le terrain d'observation
enneigé. Le C14 a été sorti à cette occasion.
Semaine
du 10 février 2003
Olivier Meeckers
Cette semaine
du 10 février nous a procuré des nuits de grande qualité.
En effet, la turbulence et la transparence du ciel étaient absolument
exceptionnelles tolérant des amplifications flirtant avec les 500x
dans des instruments de plus de 200mm. J'ai mis à profit ces nuits
pour observer les planètes gazeuses Saturne et Jupiter ainsi que
la Lune aux alentours du premier quartier.
Lundi,
je sors le TSC-225 vers 12h afin qu'il prenne l'air et soit " frais
et dispo " pour les observations du soir. Vers 18h, après
une mise à température peaufinée grâce au "
cooling fan " les festivités commencent avec l'observation
du quartier de Lune dans une ambiance de soleil couchant,
féerique
!!! L'air est parfaitement sec, l'atmosphère est calme et la température
descend rapidement sous zéro. Dès que des étoiles
de magnitude 2 ou 3 apparaissent, je collimate le TSC-225 à près
de 450x. La figure d'Airy est parfaitement visible et permet une collimation
poussée.
Cette opération terminée, retour sur la Lune. Des images
incroyables apparaissent aux oculaires de ma binoculaire à 260x.
Est-ce la collimation ou la qualité du ciel ? Ou les deux combinés
? Quoiqu'il en soit, jamais auparavant je n'avais erré au hasard
des canyons, des cratères, des failles sélènes avec
une telle qualité d'images. C'est le moment, non pas de revoir,
mais d'apprendre la géographie lunaire, ou plutôt la sélénographie.
J'observe Valles Alpes, Rupes Recta, je me perds dans les cratelets de
Clavius et le vieux cirque Stadius dévoile ses joyaux. Dans Montes
Alpes, les ombres projetées par le soleil levant trahissent la
hauteur des sommets du cratère Platon,... Un petit détour
par Saturne qui révèle ses superbes anneaux et Jupiter sa
grande tache rouge.
Mardi,
le TSC-225 a passé la journée à l'extérieur.
Un rapide coup d'il à l'oculaire m'apprend que la qualité
du ciel est encore supérieure celle de lundi. Tout d'abord, la
collimation, qui devient une étape incontournable avant les observations.
Ensuite, cap sur la Lune pour y découvrir, à plus de 500x,
les " gradins " de Copernic et d'Eratosthène. Je redécouvre
Stadius et Clavius sous un autre éclairage. Mais les vedettes de
cette soirée seront Rimae Hippalus, de superbes failles au voisinage
de Mare Humorum et du cratère Hippalus, ainsi que Promontorium
Laplace. Rapidement, mes cartes ne seront plus assez détaillées
pour commenter tout ce que j'aperçois à l'oculaire.
Plus tard, destination Saturne. La division de Cassini tranche les anneaux
et il n'y a plus aucun doute quant à l'existence de la division
de Encke et de l'anneau de crêpe. La bande équatoriale semble
fragmentée.
Jupiter, a priori rien de spécial si ce n'est le passage de l'ombre
de Europa sur le globe jovien. Mais quelle émotion lorsque la lune
émerge de la planète sous la forme d'une petite bille parfaite.
Mercredi,
vers 20h TU et après dissipation des nuages de la journée,
les festivités reprennent. Pourtant, le ciel semble plus mouvementé
que les autres jours m'obligeant à permuter les oculaires régulièrement
pour changer les amplifications. Ma cible privilégiée sera
le vieux cratère Gassendi avec ses rainures, ses rochers, des remparts,
à 260x. Saturne toujours fidèle à elle-même.
Jupiter dévoile une fois de plus sa grande tache rouge. Vers 22h
TU, la turbulence tombe aussi vite que la température qui atteint
vite la barre des -10°C. Pas un souffle de vent ! Toujours cet air
très sec, froid et piquant de Sibérie. Rien de tel qu'une
masse d'air polaire continentale. J'entame alors les prolongations sur
Jupiter. Là, stupéfaction ! La planète est figée
comme dans de la glace et j'interpose un filtre coloré bleu (réf.
80A) qui, pour la première fois, me sidère par son efficacité.
La GTR et les festons nuageux deviennent évidents. Des détails
à ne plus pouvoir les dénombrer surgissent dans les bandes
nuageuses. Les filtres rouge et vert seront moins utiles. Ainsi, sur ma
soirée j'ai pu assister entièrement au transit de la GTR
sur la surface jovienne. Fin des observations vers 23h30 TU.
Une fois
de plus, les planètes et la Lune m'ont prouvé qu'elles restaient,
à mes yeux, les plus beaux astres célestes. Le ciel profond
? De vague étendues floues, fades et sans couleur pour yeux électroniques
que sont les CCD's.
Ce soir,
retour vers notre système solaire aux hublots de la binoculaire
Vendredi
24 janvier 2003
Didier Keus
Superbe
nuit à la Géronstère !
J'arrive vers 20 heures 30 et quelques instruments sont déjà
de la partie. Olivier est déjà en action avec tout son matériel
pour capturer à la CCD quelques splendeurs d'Orion : la célèbre
nébuleuse M42 et la non moins célèbre tête
de Cheval (enfin, s'il a finalement réussi à la trouver
?).
Jean-Luc a apporté son Maksutov qui a vite pris de la glace sur
sa lame correctrice. Ah, les catadioptriques
Vincent sera de la partie également avec son Newton pour également
faire de la CCD (M42 également). Les comètes - le thème
de la soirée - ne sera que peu abordé.
Maurice est présent avec son Dobson, dans lequel je trouve que
M82 est bien petite. Pardon, il s'agit de NGC3077, la compagne du couple
M81 et 82 , superbes ! Il sera ensuite rejoint par Claudy.
Pierre a pris sa lunette et nous montrera la plus belle vue de Jupiter
de la soirée.
Mon télescope (le MEADE Schmidt-Cassegrain bleu) fera plus la part
au ciel profond ce soir, le seeing n'étant pas au mieux pour le
diamètre de l'instrument.
Olivier viendra plus tard avec son Schmidt-Cassegrain (concurrent blanc)
et la tête binoculaire. Tiens, cette fois-ci, le Meade était-il
un peu nerveux au début ?
Nous tenterons bien quelques comparaisons (Saturne, M42) dans quelques
instruments (Dobson, lunette, SC). Mon verdict sera très classique
pour cette nuit : planètes meilleures avec un instrument à
faible obstruction et faible diamètre (pour limiter les effet da
la turbulence, et l'éclat de la planète), et ciel profond
rime toujours encore avec diamètre. Peut-être mieux dans
mon instrument, mais avec le 31 Nagler, évidemment
Le principal ennemi de la soirée sera la température descendant
en dessous de zéro, causant la fuite de moult combattants. Après
minuit, Vincent et votre serviteur achèveront la soirée
par une petite ballade dans les profondeurs du ciel.
Bien aidé par le GOTO il est vrai, je me lance dans une reconnaissance
de ma future observation ( un marathon de Messier ). Je sais, c'est de
la triche, mais j'ai tout de même observé plus de 50 objets
en quelque temps
L'amas de la Vierge, les galaxies du Lion, de la
Grande Ourse et des Chiens de Chasse, les amas ouverts du Cocher et les
nébuleuses d'Orion, plus quelques objets isolés comme un
amas ouvert dans la Licorne dans lequel dort une nébuleuse planétaire
et quelques amas globulaires (M3 , M13 et M92).
Dommage, j'espérais bien que l'observation d'objets du ciel d'été
réchaufferaient mes pieds gelés, mais il n'en fut rien.
Aussi nous sommes partis au lever de la Lune. J'espère qu'elle
ne nous en tiendra pas rancune
Vendredi
17 janvier 2003
Didier Keus
Dommage
que les nuages sont apparus un peu tôt ce soir. Nous avons
juste observé une ombre sur le disque jovien. Le vent fut
aussi fort gênant.
Nous étions relativement nombreux avec tout de même
7 télescopes : 1 lunette (Olivier) , 4 Newton (Vincent, Jean-Marc,
Maurice et Claudy), 1 Cassegrain (Olivier) et un Schmidt-Cassegrain
(le mien).
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Dimanche 12 janvier 2003
Didier Keus
Petite
visite chez Pierre pour découvrir le Celestron 9.25 et la Televue
101 sur la GP-DX avec Skysensor. La monture a probablement détecté
un propriétaire d'un GOTO concurrent, et sans doute un peu nerveux,
il pointait un peu n'importe comment
Le ciel étant ce qu'il est à 100 m de l'autoroute, et le
souvenir de la veille dans ma mémoire, nous avons regardé
les planètes, avant que les nuages ne prennent le dessus.
Samedi
11 janvier
Jean-Marc Gillard
Saturne
: résultat d'un travail d'équipe !
Ce samedi soir le ciel était plutôt correct, alors Olivier
Meeckers, Didier Keus et moi-même nous sommes donné RDV chez
Olivier. Le CN 212 Takahashi d'Olivier avec une tête binoculaire
et le LX200 10" de Didier firent des merveilles en planétaire.
Donc, j'ai sorti la webcam... Résultat sur Saturne avec le CN 212
(en version Cassegrain) d'Olivier + doubleur de focale Powermate 2"
de Dider. Un film avi de 60 sec. (5 images /sec) avec webcam Vesta-pro.
Conservation de 100 images avec la fonction " compute_trichrol "
de Iris, multiplication des trois images RGB séparées par
0.3, traitement en ondelettes et masque flou léger (sigma 1.5 et
coefficient de mult. de 0.5 ). Réassemblage des trois images et
compression JPEG.
Nous avons aussi immortalisé Jupiter et la Lune, j'espère
obtenir un résultat au moins semblable.
Samedi
11 janvier
Didier Keus
Belle
journée d'hiver mise à profit pour une ballade dans
les Fagnes, près de Ternell. Les légers voiles semblent
avoir peur du noir et se dissipent lorsque le soleil va se coucher.
Direction Charneux chez Olivier pour, avec Jean-Marc (+ le poney
Tequila, mais qui n'observera que modérément
)
, pousser le CN-212 et le LX200 10 pouces dans leurs derniers retranchements
au cours d'une nuit particulièrement propice et froide (
-10° C ). Un bon peket et un chocolat chaud compensent amplement,
même si je me demande qui des instruments ou observateurs
aura le plus froid ? Peut-être Jean-Marc qui de temps en temps
court le tour de la prairie pour réchauffer ses pieds. Heureusement,
il ne fait pas trop la grosse tête suite à son passage
devant les caméras.
Le ciel est tel que la figure d'Airy (dont l'observation est un
pré requis pour faire de la haute résolution ) est
bien visible à 500 x pour bien " collimater les tubes
", ce qui ne prend finalement que peu de temps, pour améliorer
sensiblement les résultats des observations. Celles-ci porteront
quasi exclusivement sur le planétaire, à savoir la
Lune, Saturne et Jupiter.
Les observations sont tant visuelles que numériques : les
webcam sont à l'ouvrage pour immortaliser les événements.
Attendons que Jean-Marc traite les résultats d'une collaboration
" club " : télescope d'Olivier, doubleur de focale
de Didier, webcam de Jean-Marc.
|
La
lune, avec ses cratères, montagnes et failles le long du
terminateur, sera une cible privilégiée pour la première
partie de nuit : c'est en effet le Premier Quartier.
Saturne ensuite, outre la division de Cassini évidente, celle
de Encke semble parfois également se montrer, mais c'est
peut-être l'effet du peket
Pour le système Jovien enfin, les satellites ayant déjà
donné la veille, ce seront la tache rouge, ainsi que les
bandes remplies de détails qui attireront l'attention.
Après 7 heures d'observations, les trois observateurs rentreront
chez eux à 4 heures pour dégeler et sécher
le matériel éprouvé, comme pourront en attester
les photos prises par Olivier.
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Vendredi 10 janvier
Didier Keus
Spectacle
total annoncé avec l'introduction par Pierre sur les phénomènes
mutuels des satellites de Jupiter et l'observation sur le terrain par
Maurice du passages d'ombres, d'éclipses, etc. des satellites galiléens.
Malheureusement, le ciel en aura décidé autrement en se
voilant entre 18 heures et minuit
Au moins cela permettra d'entendre
de bel exposé de Pierre allongé pour les circonstances.
Bravo, Pierre !
Jeudi 09 janvier
Didier Keus
Rebelote
le lendemain, où la pureté du ciel, accompagnée il
est vrai par un glacial -13°C affiché au thermomètre,
autorisera des grossissements de 250 x et plus sur Saturne pour bien distinguer
les détails des anneaux (Cassini, etc. ) et les bandes nuageuses
sur le globe. La Lune est également superbe dans un Nagler pour
pouvoir l'observer en entier à 150 x.
Mercredi 08 janvier
Didier Keus
Première
belle soirée de l'année débutée par l'observation
aux jumelles des Pléiades, de la galaxie d'Andromède au
zénith et la nébuleuse d'Orion , pendant que le télescope
s'aligne. La soirée sera consacrée aux couples célestes
suivants : les galaxies M81-M82 dans la grande Ourse, M31-M33 ( le groupe
local ), les nébuleuses M42-M43 dans Orion, la conjonction M1 (nébuleuse
du Crabe) et Saturne distants d'un quart de degré sur la voûte
céleste, tous les deux bien visibles à 150 fois.
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