2003

Le 14/11, la météo s’est dégagée à la surprise de nombreux observateurs…
Il y avait quelques télescopes sur le terrain, mais beaucoup d’observateurs vite frigorifiés (moi par exemple).
J’ai essayé le Dobson du club sur le double amas de Persée, les Pléiades et Dumbell. Bon résultats.
Ensuite Saturne basse sur l’horizon et ciel turbulent, donc pas terrible.
La Lune s’est rapidement levée et Thierry nous l’a montrée avec sa Pronto. Joli coup d’œil.
Didier Keus


J’ai également observé un peu aux jumelles les 13/10 et 22/10 depuis mon jardin.
Les galaxies M31, M51 (difficile), les amas ouverts des Pléaides et le double de Persée.
Ensuite les globulaires M13, M92, M15 ; et enfin Dumbell ainsi que l’étoile double Albireo – jolies couleurs.
Didier Keus

Petit jubilé, le 05/10 : ma 50ième observation de l’année !

Qui a dit que la météo est toujours pluvieuse en Belgique ?
Je profite d’une belle éclaircie pour sortir le LX200. Au programme une séance de webcam sur Mars (je sais, c’est vieux, et d’autres sont déjà passés à Saturne).
Pendant que le tube se met à température, je pointe la Lune à 80 fois et j’observe devant la face criblée du premier quartier.
Le terminateur passe par les célébrités Clavius, Copernic et Platon.
Autre curiosité : de multiples vols d’oiseaux, seuls ou en formation en « V » passent devant la Lune. Etonnant et inattendu !
Ensuite, vers 21 heures, l’arrivée massive de nuages écourtera l’observation de la planète rouge qui montrait certes quelques détails, mais sans trop de contraste et assez de turbulences (c’était mieux lundi dernier).
Pour ce qui est de la webcam, c’est partie remise, les nuages sont venus trop tôt. Bah, la batterie de mon portable était vide, comme trop souvent.
Petit jubilé finalement…
Didier Keus

Samedi 13 septembre
Olivier Meeckers

Après s'être posés la question de savoir si nous pouvions prendre ou non le C14 du club, j'ai téléphoné à Thierry qui a tranché et nous a donné son aval pour tester la bête et faire, si possible, taire les préjugés négatifs et autres remarques péjoratives qui lui étaient attribués, tant au niveau de son optique que de la mécanique de la monture.

Vers 19h, Olivier Marec et moi-même nous sommes rendus au local et avons chargé le C14 dans nos voitures respectives. Une fois arrivés chez moi, à Charneux, nous avons montons le télescope le laissant ainsi prendre la température extérieure. Rapidement, les observateurs débarquent chez moi. D'abord Jean-Luc Renkin avec son nouveau Meade "bruyant" de 254mm. Suivront Olivier et Mélanie, Jean-Marc et enfin Vincent et Gustave qui s'étaient rendus en vain à la Géronstère.

Après avoir tenté d'alimenter les moteurs de la G11 pour piloter le C14, bien vite je me rends compte qu'aucun courant ne passe et que l'observation allait être à nouveau compromise. Je me décide alors à sortir mon TSC-225. Puis arrive Marec qui déjouera le piège tendu par l'électronique et rapidement le C14 deviendra parfaitement opérationnel.

Ainsi, en parallèle avec le TSC-225 et le 254mm de Jean-Luc, nous nous lançons à la recherche des objets du ciel d'été dans le C14. Apparaît M13, bien résolu dans les instruments et naturellement très lumineux dans le C14, ensuite vient le tour de M27 dont l'étoile centrale perceptible dans le TSC-225 devient évidente dans le C14, les haltères sont absolument magnifiques. M57 n'est plus qu'un anneau brillant.

Mars et la Lune, assez basses sur l'horizon pétilleront sous l'effet de la turbulence atmosphérique ne laissant que trop rarement percevoir de fins détails. Mais quand un trou de turbulence survient, c'est une infinité de détails qui apparaît à l'oculaire. La Lune nous offrira un meilleur spectacle que Mars vu que celle-ci n'a cessé de monter dans le ciel. Toutefois, la turbulence semblait avoir envahi l'atmosphère entière, jusque dans les couches les plus hautes. Attendons les froides nuits d'hiver pour être comblés!

Les observations s'achèveront vers 0h00 TU, sous un vent calme et une humidité pour ainsi dire nulle.

En conclusion, je pense que le C14 est pourvu d'une optique de qualité très correcte (conforme à ce que l'on peut attendre d'un Celestron). Une nuit de très grande qualité permettra de juger si l'optique est bonne ou très bonne! La fameuse cheminée dont il avait déjà été question plus tôt fut bien présente dans les images d'étoiles défocalisées lors de la première heure d'observation, ensuite, elle a littéralement fondu et disparu. Ceci confirme mon hypothèse qui suspectait une mauvaise thermalisation responsable du phénomène. Cette même thermalisation semble avoir été assez rapide. Deux bonnes heures ont suffit semble-t-il. J'attends une nuit stable pour affiner la collimation qui semblait ne pas être trop mauvaise à priori.

Pour ce qui est de la monture, celle-ci, une fois mise soigneusement en station, ne souffre d'aucun défaut de suivi ou autre. La G11 fut parfaite toute la nuit durant. Une charge assez élevée tel que le C14 + de lourds contre-poids (merci Olivier) ne semblent en aucun cas affecter la précision de la monture. De plus, une légère tape sur le tube du C14 est amortie en moins de deux secondes!

Bref, le C14 semble avoir été un très bon achat et qui plus est peu onéreux. Dans sa configuration actuelle, le C14 est parfaitement opérationnel et ne demande plus que des observateurs motivés et une nuit de qualité pour exploiter son potentiel.
La prochaine fois, je considérerai l'achat pour moi !


Mercredi 03 septembre
Jean-Marc Gillard

Hier soir je me suis mis en tête d'effectuer quelques tests avec le programme Astrosnap derrière chez moi à Sarolay. Malheureusement, l'informatique ne m'a pas suivi. Réinstallation Windows, etc,etc,.... Bref, je n'ai finalement fait que du visuel. Je n'ai fait que des grands classiques en commençant par M57 dans la Lyre suivi par M27 et ensuite M76, la petite Dumbell, dans Persée. Comme j'étais dans le coin, j'ai ensuite dirigé le télescope vers Cassiopée et ses deux amas ouverts M52 et 103. Je trouve M103 particulièrement joli, bien que les ouverts ne soient pas vraiment ma tasse de thé. Les traditionnel h et khi de Persée toujours aussi spectaculaires. Ma grande surprise a été de voir parfaitement les dentelles du Cygne. Je ne me souviens pas d'y avoir vu autant de détails et ce malgré un ciel très moyen au niveau obscurité. Le filtre UHC était de mise, les deux parties des dentelles facilement détectées au zénith. Je me suis ensuite attaqué à M33 qui n'a pas voulu se montrer. La pollution lumineuse et sa faible hauteur au moment de ma tentative y sont pour quelque chose.
Sans compter que l'objet et très étendu et peu brillant. Je me suis consolé avec les incontournables M31/32. J'ai terminé la soirée avec Mars vers 01h00 du matin. La planète était mal placée entre le toit de ma maison et celui du voisin. Effectivement, la turbulence à cet endroit m'empêchait presque de voir la calotte polaire sud.

Une petite soirée finalement bien agréable.

 

Vendredi 15 août


Comme chaque année après la NEF, le comité s'est réuni autour d'une bonne table. Après une première tentative infructueuse (dans un restaurant proche de notre site d'observation) à cause de coupures d'électricité à répétition, nous nous sommes retrouvés autour d'une autre table au centre de Spa.
La soirée s'est terminée pour certains au local du GAS pour observer en visuel avec le C14 les satellites de Mars Phobos et Deimos (mais sans succès, soirée trop arrosée sans doute !).


Vendredi 15 août
Didier Keus

Après un souper assez mouvementé du comité, quelques incorrigibles observateurs (Jean-Luc, Manu, Thierry, Vincent, et moi) tenteront de voir Phobos à l’aide du C-14 installé sur la G-11 devant le local, histoire de ne pas rentrer chez soi avant 4 heures du matin…
L’avons nous vu ?
Difficile à dire.
Personnellement, je n’ai rien vu.
Jean-Luc peut-être ?


Lundi 11 août

Quatre initiations à l'astronomie ont été réalisées à Poix-St-Hubert dans un centre de vacances.
Ici le 11 août avec Marielle, Gisèle et Maurice.



Samedi 9 août
Didier Keus

Deuxième nuit des étoiles filantes.
Elle est encore plus froide ! 13°C. Moins humide, mais avec un voile qui accompagne la Lune lors de son lent périple dans le ciel.
Heureusement, il y aura plus de filantes à admirer avec notamment le point d’orgue vers minuit : nous guettons tous le passage d’un Iridium près d’Arturus (il y en aura trois consécutifs) lorsqu’un bolide a la judicieuse idée de s’engouffrer dans l’atmosphère terrestre justement dans ce coin !

 

Vendredi 8 août
Didier Keus

Première soirée de la 13e nuit des étoiles filantes.
Comme l’été est cette année torride, je vais tenter la NEF en short …
Je me mets comme d’habitude en bout de course, avec Jean-Marc puisque nous n’avons pas besoin de 220 volts pour actionner les télescopes.
Il aura en tout environ 500 personnes venues contempler peu de filantes (hélas), la Lune fort basse et grosse qui gène les observations du ciel profond et Mars proche de l’opposition et centre d’intérêt majeur.
Les questions habituelles fusent : combien ça coûte, combien ça grossit, qu’est-ce qu’on voit ?
La nuit sera relativement froide (15°C) avec un petit vent frais qui n’arrange rien. L’humidité tombant vers minuit fera également fuir quelques uns.
Vers trois heures, je sors ma webcam pour enfin capturer Mars, j’ai pris un sérieux retard sur Olivier à la traque chaque nuit depuis un mois !

Montage des télescopes avant l'arrivée du public. Au total environ
25 télescopes seront mis en batterie lors de chaque soirée.

 

Jeudi 07 août


En prélude à la NEF, la conférence "Mars : planète mystère" a attiré la grande foule (70 personnes)! Les trois intervenants, Emmanuel, Thierry et Jean-Luc ont respectivement présenté les circonstances exceptionnelles de l'opposition de 2003, la géologie martienne au fil des différentes missions spatiales et les grands mythes de l'observation de la planète rouge.


Lundi 04 août


Six enfants entre 11 et 14 ans ont participé au stage de vacances. Au programme : les planètes du système solaire, les instruments d'observation, les ètoiles et constellations, séance de planetarium et observations aux étoiles !



Vendredi 18 juillet
Didier Keus

Comme d’habitude, lorsque Maurice est responsable de la soirée d’observation un vendredi, et en plus en parallèle aux Francofolies (nous en aurons le son et le laser, sans l’image…), le ciel est dégagé !

Je passe dès lors, avec Jean-Marc, et après un détour chez Fernand pour admirer son observatoire personnel en attente de son futur 350 mm, à la Géronstère vers 21h30, où Maurice et Pierre sont déjà là.

Maurice a déjà monté son Dobson, ainsi qu’un petit appareil destiné à chasser les moustiques qui ne seront heureusement pas nombreux cette nuit.

Claudy arrive un peu plus tard avec sa nouvelle camionnette, ce qui fera penser à plus d’un que des « petits jeunes » ont encore squatté le terrain, Maurice ayant oublié de placer une lampe à l’entrée, pour signaler notre présence, en attendant la future barrière.

Olivier Schreurs débarque enfin avec son Intes MC de 150 mm.

Jean-Marc, visiblement en manque de pointage d’objets, se sert du Dobson pour pointer toutes les perles du centre de la Voie Lactée, dans le Sagittaire : il trouve M08, M20, M16, M17, M22 en un temps record. Le Dobson fait merveille, même si les objets, fort bas ressortent difficilement du fond du ciel.

Je l’imite, bien aidé il est vrai par l’Autostar, ainsi qu’un filtre UHC qui lui fait bien ressortir les nébuleuses :

  • La nébuleuse du Lagon M08 avec amas ouvert
  • La nébuleuse du Cygne M17 avec sa forme caractéristique
  • La nébuleuse Trifide avec les « pétales » discernables.

Vers 23 heures, Manu nous rejoint sur le terrain, et nous en profitons pour observer quelques petites nébuleuses planétaires, ainsi qu’admirer les dentelles du Cygne dans leurs entièreté, avec le Dobson de Maurice, le 31mm Nagler et le filtre UHC. Spectacle garanti !

Mars se fera attendre encore quelques heures, et les premiers observateurs nous quittent, comme par exemple Olivier Meeckers, nous gratifiant d’une visite éclair, sortant directement de son cockpit…

Vers 1h30, Mars sera au-dessus des arbres, et les trois mousquetaires (Manu, Olivier S. et moi) l’observerons pendant deux heures, à l’aide de divers filtres, le prisme (pas convainquant, mais sûrement mal utilisé), et divers grossissement (120-250 fois).

Hélas, le ciel est fort turbulent dû à la faible altitude de Mars.

Quelques détails seront tout de même visibles (un calotte, Hellas, Styris Mayor ( ?))

Vers 3h30, un petit coup d’œil vers la Lune, et Manu et votre serviteur quitteront le terrain, laissant le mot de la fin à Olivier, visiblement pas encore rassasié…

 

Vendredi 20 juin
Jean-Marc Gillard

Bien que la période du solstice ne soit pas très favorable à l'observation du ciel, une petite dizaine de personnes se sont retrouvées à la Géronstère ce vendredi.

Le début de soirée fut marqué par de très nombreux passages nuageux qui n'auguraient rien de bon. Mais les plus courageux ont été récompensés car le ciel a fini par s'ouvrir à nos yeux. JL Dighaye a expérimenté ses petits bricolages (prismes) sur Jupiter. A première vue assez concluant, il faudra vérifier sur Mars. Ses jumelles " Vincent " ont également fait merveille, surtout sur les nébuleuses du Cygne pour lesquelles l'instrument semble particulièrement bien adapté.
Le but de la soirée était le Sagittaire, ce fut assez compliqué mais des résultats ont quand même été obtenus. M8, 20,17 ont quand même fini par se montrer. M4 et M80 dans le Scorpion n'ont pas échappé à nos télescopes ainsi que M17 (Serpent). Nous avons aussi observé les plus traditionnels M27, M57, M13, quelques étoiles doubles avec O. Schreurs de la SAL, Albireo, Sigma 1 et 2 dans la Lyre, Epsilon du Bouvier, Alpha dans Hercule.
Et pour terminer la soirée … Mars avec quelques détails visibles. Une belle calotte polaire et quelques zones sombres sur le disque. La soirée a pris fin aux alentours de 3h30.

Pour conclure : les prix des plus courageux iront à JL Dighaye et O Schreurs qui a même prolongé au-delà de 3h30. Votre serviteur ne pouvant bien sur pas s'attribuer un prix.


Vendredi 13 juin
Maurice Colot

Le president Thierry Thysebaert en train d'entretenir le terrain d'observation !


Samedi 31 mai (soir)
Didier Keus

Après une journée agréable, près de Mont-Rigi, Pierre suggère une observation à la Géronstère. Nous y sommes vers 21 heures TU, et nous ferons quelques tests pour combattre l'humidité :
- Mettre un pare-buée et une résistance chauffante est mieux que rien du tout (mais fallait-il tester cela pour l'affirmer ?)
- Une fois qu'un peu de buée est sur la lame de Schmidt, c'est difficile, mais possible de l'ôter, grâce à cette résistance.
Ensuite, comparaison d'un filtre OIII et UHC :
- pas grand chose de différent finalement
- un gain appréciable pour une vue avertie par rapport à une vision sans filtre : M27 est visible lorsque basse sur l'horizon et sa forme discernable si plus haute dans le ciel.
Finalement, comparaison des optiques, et peu de différences.
Observation des objets classiques du ciel estival, M13 avec son compagnon (la galaxie NGC6207), M57, M27, notamment. Le ciel n'est pas vraiment noir, la Voie Lactée ne se laisse que très difficilement deviner dans le Cygne et l'Aigle. A noter un beau passage d'ISS et surtout un impressionnant flash de l'Iridium 3, à 23h 25 TU, de magnitude -7.



Samedi 31 mai (matin)
Didier Keus

Eclipse partielle du Soleil au levé du jour.
Nous avons une certaine dose de bonheur en ce mois de mai, car les orages ont éclaté la veille au soir (pendant deux heures), et le brouillard était épais à Verviers le matin, jusque Polleur, Theux et Pepinster. Mais pas à la Sauvenière !
Un vingtaine de membres du GAS sont au rendez-vous, orchestré par Jean-Luc (plus beaucoup (trop) d'insectes…). Cette fois-ci, nous observerons la fin du phénomène (contrairement à l'éclipse de Lune du 16).
J'ai mis trois photos sur mon site : http://users.swing.be/dk.astro.photo/eclipses.htm
La teinte rouge du Soleil est vraiment jolie.

 

Jeudi 29 mai
Didier Keus

Ce soir, le ciel est encore clément, les orages seront pour le lendemain. Jean-Marc me rejoint dès lors vers 21h30 TU ( !) à Sourbrodt où le ciel commence à devenir noir. Il ne le sera finalement jamais complètement, car le Soleil ne descend plus très bas sous l'horizon, aux alentours du mois de juin. Au moins, la température est agréable, et trois camping cars profitent également du lieu, mais pas pour l'astronomie.
Vers 22 heures TU, mon regard est attiré par trois colonnes faiblement lumineuses direction nord, sous Cassiopée. Elles disparaissent, puis quatre autres entrent en scène, ensuite trois et deux… Il doit assurément s'agir d'un faible aurore boréale. Le spectacle est grandiose (c'est une première pour moi), même si son intensité est très faible pour y déceler une teinte légèrement rougeâtre. Cela durera environ une heure.
Ensuite, cap sur les objets classiques du ciel estival, M13 avec son compagnon (la galaxie NGC6207), les nébuleuses planétaires M57, M27, la nébuleuse du Cygne dans le Sagittaire ou encore les dentelles du Cygne, ces quatre objets bien servis à l'aide d'un filtre UHC.
La Voie Lactée ne se montre finalement que timidement, depuis le Cygne, en se divisant dans l'Aigle et pour s'enrouler autour de l'Ecu, près du vol des canards sauvages (M11).
Assez vexatoire, Mars se lèvera vers 1 heure TU, en conjonction avec les lampes rouges - oranges près du camp d'Elsenborn (Maurice, on t'a pourtant demandé de les enlever…), ensuite, des nuages apparaîtront, nous forçant à lever l'ancre (les campeurs pourront finalement dormir un peu…).



Mercredi 28 mai
Didier Keus

Nous approchons de la nouvelle Lune et de l'éclipse annulaire programmée ce samedi matin.
Ce mercredi, le ciel semble clément, et nous effectuons le déplacement jusqu'à la Géronstère.
Présents : JMM et son épouse qui nous servira un bon thé à la menthe, Pierre (ah, l'ETX est de retour !), Vincent, avec son Newton f4 et une lunette guide mise en parallèle, Maurice avec son Dobson, et enfin moi même avec le LX200, plus quelques moustiques qui se sont invités, sans demande au préalable.

Le crépuscule tarde à venir, et ce ne sera que vers 21 heures TU que le ciel commence à devenir noir, avec de temps à autres quelques petits passages nuageux (le ciel sera par exemple voilé à mon retour chez moi vers minuit TU).

Le ciel d'été refait enfin son apparition, conjugué au départ des planètes géantes : seule Jupiter est encore visible à l'ouest, mais déjà bien basse pour s'y intéresser vraiment.
Pierre et Maurice (qui annonce Saturne...n'avait-il bu que du thé ?) la pointeront tout de même pour observer un bel alignement de trois satellites. Il faudra patienter 6 mois pour de nouvelles observations planétaires intéressantes, hormis l'imminente opposition martienne, bien sûr.

Nous nous consacreront par la suite à l'observation du ciel profond que ce soit galaxies dans la Grande Ourse,ou encore amas globulaires dans Hercules - qui a dit que l'on ne grossit qu'en planétaire ? M13 est bien joli a 200 fois avec le nouveau 13 mm Nagler de Maurice !
Succès garanti, l'objet étant bien résolu, nous avons l'impression de rentrer dedans.
Maurice trouve enfin M57 tout seul dans son Dobson ! Je peux donc rentrer chez moi, mission accomplie...

Pour conclure, les dentelles du cygne (mais le ciel n'était pas très noir, avec quelques voiles) , et trois joyaux du triangle d'été, outre la nébuleuse annulaire de la Lyre, Albiréo et Dumbell - M27 tranchant sur un fond de ciel bien noir grâce au filtre UHC.

Espérons que le beau temps continue pour ce long week-end de l'Ascension, et que les orages ne viendront pas gâcher le spectacle !

Samedi 17 mai :
Déplacement à la grande foire astronomique de Essen en Allemagne


Vendredi 16 mai : éclipse totale de Lune

Jean-Luc Dighaye
J'ai observé et photographié l'éclipse du 16 mai à partir de 3h chez moi à Nivezé. La pénombre a commencé à être perceptible sur les vues haut contraste vers 3h20, visuellement vers 3h25. Le ciel était parfaitement clair, mais les turbulences très fortes. Lors de la progression de l'ombre, une teinte brunâtre mais pas vraiment rouge était visible aux jumelles 20x100. Au début de la totalité, un liseré jaune-brun a perduré en visuel jusque vers 5h15, aux jumelles jusque 5h24, heure de la disparition apparente dans les lueurs de l'aube (dessus de Lune à 3.5° sur l'horizon, Soleil à 4° sous l'horizon).

Jehin Paul
Très beau pour les phases avant la totalité. La totalité décevante car pas de rouge, une fine lumière jaune pâle.
Un moment intéressant symboliquement le passage de la station orbitale à quelques minutes de la totalité.
L'impression de voir une sphère reste impressionnante. La presque totalité avec le lever du chant des oiseaux supers. Bref un beau moment !

Jehin Jean-Baptiste
Nous étions avec Didier et le paternel à 3h50 sur le site de la Géronstère. Ciel très bien dégagé pas un nuage (pas plus de 5 degrés à mon avis). Parfaites conditions donc ! On a très bien observé toute l'évolution jusque la totalité. Celle-ci a été très décevante toutefois le soleil étant déjà levé. La lune a donc complètement disparu juste au moment de la totalité. Mais bon toute la première phase était très belle avec une lune rouge orangée. Pas le moindre soupçon de bleu toutefois. On a pu observer tout le phénomène depuis la Géronstère mais c'était tout juste limite avec les arbres. ISS est passée à l'heure prévue. Didier a tenté de la photographier

Jean-Marc Maillard
Très beau spectacle jusqu'au début de la totalité, trop sombre, comme tu l'as constaté là, au loin, et trop basse sur l'horizon SW, donc dans "la purée". Très joli lever de Soleil (observé au télescope, ce qui est toujours une certaine forme de bonheur), garni de légers parhélies, mais il gelait au niveau du sol. Belle fin de nuit, quoi ! mais éclipse un peu courte ... Vivement novembre prochain, on a été mis en appétit !

Vandersanden Gustave
Je me trouvais a Gand ,et j'ai pu assister a "l'extinction de la lune", la suite, j'ai maugréé sur la pollution matinale en Flandre car une fois la phase de totalité arrivée, j'ai carrément perdu le reste. J'ai quand même trouvé qu'aux jumelles 12x50 il restait une très fine partie en haut a droite qui ne voulait pas s'éteindre. Je me suis permis aussi un petit clin d'oeil à ISS, tout en me demandant ce que les spationnautes ont pu observer a bord de la Station ?

Jehin Emmanuel
Après 2 nuits de temps épouvantables et un début de nuit aujourd'hui pas beaucoup mieux, le ciel s'est dégagé (mais vent très fort) pour nous permettre de voir toute l'éclipse parfaitement à partir du début de la totalité. Très beau spectacle surtout le début et la fin de la totalité avec une Voie Lactée éclatante et un très fin croissant lumineux. La lune était au zénith et ce n'était malheureusement pas très confortable pour l'observation (aie le
torticolis !) avec d'autant plus un vent terrible (18 m/s soit 65 km/h) et un froid de canard. Mon appareil photo reflex en a d'ailleurs fait les frais lorsque mon pied a basculé sous une rafale. Pas de bol : juste au début de la totalité ! J'ai essayé de réparer durant 15 minutes mais l'axe d'enroulement doit etre plié ... plus moyen de
déclencher... J'ai qd même pris une vingtaine de photos jusqu'au début de la totalité (mais pas la totalité).
Sinon la totalité m'a paru fort sombre (plus sombre que rouge) même avec la Lune au zénith ! Ave presque continuellement un petit liseré lumineux au bord ouest.
On a vu aussi, lors de la fin de la totalité, un phénomène de diffraction intéressant (au niveau de l'oeil à mon avis). Le petit croissant très lumineux (éclatant même !) apparaissait reproduit à gauche et à droite de la lune (plutôt de couleur bleue). En fermant l'oeil gauche (par exemple), la réflexion à gauche disparaissait ! et vis versa (et en fermant les 2 yeux, tout disparaissait ! étrange non ??). Rassurez-vous, je ne suis pas le seul à avoir constaté ce phénomène !
Voilà chouette souvenir de cette éclipse avec le décor des télescopes et la super Voie Lactée, même si je ne regardais pas l'éclipse continuellement (trop de vent !!). Le plus beau moment ayant été aussi le passage d'une brillante filante juste à proximité de la Lune totalement éclipsée.


Samedi 10 mai
Didier Keus


Après la mise à niveau de l'esplanade, le ciel se dégage complètement sur le coup de 20 heures. Avec Olivier Maréchal, nous nous décidons d'aller observer sur la nouvelle esplanade à Sourbrodt. Vincent nous rejoint vers 21h30 alors que le ciel n'est pas encore noir. Mis à part la Lune au premier quartier et bien lumineuse, seule Jupiter fait une timide apparition.
Nous préparons les télescopes (2 Newton F/4 et mon LX200) et je constate que le pare buée est rapidement maculé d'eau. L'humidité est bien présente. Je décide dès lors de mettre également ma résistance chauffante, et je n'aurais pas de problèmes de ce côte là. Ouf !
Bonne nouvelle toutefois, pas de moustiques ! Peut-être fait-il trop froid ? Ou la période de gel en avril a fait des ravages utiles ?
Nous ne sommes pas seuls, une famille flamande compte passer la nuit là dans leur motor-home, pensant que le coin est bien tranquille la nuit. Pas lorsque les étoiles brillent au firmament ! Ils seront néanmoins ravis de partager quelque moment avec nous, Olivier leur faisant découvrir les constellations, à défaut de faire de la CCD avec une monture récalcitrante. Au moins, il pourra voir et clamer la seule étoile filante de la soirée.
Nos campeurs découvriront également la Lune comme ils n'osaient pas l'imaginer, via l'écran de mon portable. Je réalise en effet le plein d'image pour les prochains jours : Platon avec la vallée alpine dans laquelle la faille me semble visible, Erastosthène, deux fois Copernic car il est splendide ce soir (notamment avec la barlow pour pousser mon télescope dans ces derniers retranchements), Clavius, Tycho et le mur droit Rupes Recta.
Fait amusant, comme j'oublie toujours d'enlever le son, les commentaires à chaud sont sur le film, notamment Olivier expliquant à nos " invités " la prise de vue.
Nous rangerons le matériel mouillé vers 01h, pour achever ma 34ième observation cette année. Quelque gibier nous apercevra sur le chemin du retour.


Vendredi 09 mai
Didier Keus


Assemblée générale suivie d'une jolie conférence sur les étoiles par Yael Naze et Fracesco LoBue. Un petit (voire plusieurs…) pot est bu ensuite au café.


Mercredi 07 mai
Didier Keus


A défaut d'observer le transit de Mercure le matin, je poursuis ma route sur les sentiers battus : je réalise ma deuxième (et sans doute dernière) mosaïque du croissant de Lune à l'aide du réducteur f/3.3 que j'ai à l'essai, jusque Essen, déjà dans dix jours.
Je règle la luminosité et le contraste pour ne pas brûler le bord du disque lunaire.
Ceci aura comme conséquences que la mer de Tranquillité est noire sur l'image finale. J'espère que les premiers hommes qui ont atterri par là en 1969 ne m'en voudront pas.
Cette fois, le terminateur passe par une autre trio de cratères, à savoir Théophile, Cyrille et Catherine. La nuit est trop turbulente pour réaliser des images plus détaillées de cette région.


Vendredi 18 avril
Maurice Colot


Hier soir Didier a fait une découverte incroyable... une météorite et devinez où il l'a découverte ? à la Géronstère, sur notre terrain ! Elle se trouve juste à l'entrée du chemin et heureusement elle n'a pas fait de dégâts. La ville de Spa a en fait trouvé une solution radicale à l'accès du terrain par des voitures.


Les observateurs avec instrument n'ont plus le choix, il faut transporter sont matériel de la route à l'esplanade.
Ceci dit nous avons, Didier, Alexandre, Jean-luc Claudy, Stéphane et moi-même passés une très bonne soirée préparée par Jean-Luc avec l'observation de satellites que nous avons observés et suivis avec ses jumelles 20x100. C'est incroyable le nombre de satellites qui se baladent au-dessus de nos têtes : quasiment un toutes les 5 minutes.
Mais le plus étrange ce fut le passage de trois objets en formation triangulaire parfaite qui sont passés vers 23h10 en allant de la constellation de la Grande Ourse vers le Lion. Non ce n'était pas un F-117, ni un OVNI, ni le USS Enterprise et consort. Quid ?
Il s'agit de satellites du NOSS (Naval Ocean Surveillance System), qui évoluent souvent en formation triangulaire.



Vendredi 18 avril
Didier Keus


C'est la pleine Lune. Mais comme Jean-Luc l'a suggéré en semaine, nous allons nous rendre sur le terrain afin de guetter les satellites artificiels qui voyagent au-dessus de nos têtes, ceci entre le coucher du Soleil et le lever de notre satellite naturel, à savoir la Lune que ne se lève finalement qu'à 21 heures TU.
D'abord, petite réunion au local (Jean-Luc, Maurice, Alexandre et moi-même) pour parler entre autres de l'observatoire (quid du vandalisme ?), de la coupole (chère), etc.
Ah oui, c'est aussi la réunion des observateurs, mais heureusement, le calendrier est déjà figé.
Nous arrivons donc vers 19h30 sur la prairie, et première surprise de la soirée, une pierre d'une tonne en barre l'accès ! Le transport des télescopes lourds en sera rendu plus difficile (mais pas de phares gênants évidemment !).
Nous arrivons en fait à temps pour observer Mercure (une première pour moi) avant son couché ! Nous sortons les instruments : quelques jumelles dont " Vincent ", à la hauteur de sa réputation, pour observer deux couples célestes : Jupiter dans la crèche et le couple de galaxies M81 et M82 dans la Grande Ourse. Nous sommes ensuite rejoints par Claudy qui arrive en retard avec son neveu et amène son Newton jusqu'à l'esplanade.
Après, la traque aux satellites est lancée, le tout bien orchestré par Jean-Luc qui a bien préparé l'entrée en scène des différents acteurs. Quelques étages de fusées, d'autre Cosmos ou encore deux Iridium seront le butin de cette agréable soirée, ponctuée vers 21 heures 15 TU par une parade de satellites en formation triangulaire voguant de la Grande Ourse vers le Bouvier.


Lundi 07 avril
JM Gillard

Ce lundi soir, le spectacle offert par la Lune et Saturne était superbe.
Les deux corps très proches l'un de l'autre et la lumière cendrée rendait la scène agréable à regarder. Ajoutez Jupiter et M44 toujours très proches, il n'en fallait pas plus pour m'inciter à sortir le télescope. Vers 20h30, le matériel était prêt, la Lune était déjà très belle malgré les lueurs du soleil couchant. Ce n'est que vers 21h30 que j'ai commencé à observer ces deux corps.
L'atmosphère était stable j'ai donc sorti la webcam. Balade lunaire avec des images très détaillées. J'ai fait 8 avi's avant de me rendre compte que j'avais oublié de déterminer un fichier de destination... 8 coups dans l'eau ! J'ai donc recommencé.
Ensuite cap sur Jupiter avec Io qui se trouvait au limbe de la planète pour ensuite transiter. J'ai mitraillé à la webcam, les images me semblaient bonnes.
On verra à l'autopsie, si c'est le cas je ne manquerai pas de vous faire parvenir les résultats. C'était aussi l'occasion de vérifier si les modifications des options du disque dur de mon portable fonctionnaient. Il semble bien que oui. Je garde espoir de continuer à améliorer la qualité des images webcam que je vous soumets de temps à autre.


N'ayant toujours pas digéré le fait d'avoir raté M81/82 à la Géronstère, il a fallut que je m'y recolle ! Depuis Sarolay, où le ciel est bien moins bon qu'à la Géronstère, ça aurait du être plus compliqué... et bien non ! Du premier coup et sans "chipotter". Je suis donc réconcilié avec ces galaxies. D'autant plus que le réverbère se situant à l'arrière de mon terrain a eu la bonne idée de tomber en panne. Ce n'est pas moi qui m'en plaindrai ! Un petit coup d'oeil sur M3 et puis dodo, il faut garder des forces pour le boulot ! Dommage, j'aurais bien attendu le levé de Mars.

Lundi 31 mars
Jean-Marc Gillard

Belle soirée d'observation. Didier, Pierre, Vincent, Olivier et Jean-Marie Maillart étaient présents. Olivier et Vincent ont voulu faire de la CCD, mais elle a givré... Didier a observé aux jumelles, JMM a fait quelques photos grand champs du ciel et j'ai observé au 250. Pierre est venu sans instrument. Spectacle intéressant dans la grande ourse avec M97 et M108 dans le même champ, c'était vraiment joli ! Seul hic, j'ai buté sur... M81/82 ! J'ai vraiment honte :o( c'est Pierre qui les a pointée, non sans une certaine difficulté. Le tube était à ce moment dans le prolongement de l'axe. Par contre je me suis ratrappé après avec JMM toute la Grande Ourse y est passée, même les NGC. JMM était complètement bluffé ! On a terminé par M5 vers 1h30.


Jeudi 27 mars
Jean-Marc Gillard

Il est 21h10 lorsque j'arrive sur le site de la Géronstère. Je suis seul, je commence à monter le matériel et reçois un message sms. Un collègue de travail habitant la région à qui j'avais dit que j'allais observer, m'appelle. Il me rejoint une demi heure plus tard. C'est la première fois qu'il a l'occasion de se faire expliquer le ciel.
Je commence donc par faire le tour des constellations visibles.
Nous commençons à observer avec le télescope les incontournables Jupiter et Saturne. Io est très proche de la planète géante, ce qui semble le fasciner. Il remarque sur le bord du champ un groupement d'étoiles. Je grossis un peu moins et il découvre M44. Que dire de la majestueuse planète Saturne et ses anneaux sinon que c'est toujours un spectacle merveilleux.
Pendant que je pointe M1 (la nébuleuse du Crabe), mon collègue observe les Pléiades et les Hyades. L'œil rouge, Aldébaran, le surprend. Avec M1 il apprend la technique de la vision décalée qui lui servira plus tard dans la soirée. Avant qu'Orion ne disparaisse, je pointe la Grande nébuleuse, M42, et son " trapèze " (les quatres etoiles serrées au cœur de la nébuleuse). Nous traversons le Cocher et ses trois amas ouverts d'abord aux jumelles, ensuite au télescope.
Direction les Gémeaux avec M35 et NGC 2158. Je grossis un peu, c'est intéressant. Il est temps de s'attaquer à un autre type d'objet, je pointe M3. Mon collègue est subjugué ! Il ne sait pas que je lui réserve une belle surprise en fin de soirée ;o)
M53 suivra. Je tente NGC 5053 sans succès. Il me semblait pourtant facile, comme quoi….
En avant vers la Grande Ourse et ses merveilleuses galaxies. M81/82 pour commencer, M101 et M51. Le Lion n'est pas loin et je pointe M65/66 et la trop souvent oubliée NGC 3628. Les trois galaxies sont dans le même champ, c'est un régal ! Subitement nous entendons des hurlements en provenance de la Géronstère qui nous glacent le sang ! Cela dure 5 minutes, on aurait dit des cris d'effroi d'une femme en mauvaise posture. Et puis ça s'arrête… tant mieux !
Nous montons en déclinaison vers NGC 3608, 3607 et 3595. Pas évident mais on les voit. Nous observons ensuite M105, 96 et 95. Je retourne sur M53 mon jalon pour M85 et ensuite NGC 4293.
Je reviens vers sur M85 pour entamer le grand plongeon vers la Vierge. Première rencontre, le groupe NGC 4340, 4350, 4383 et 4405. Dans le même champ c'est magnifique. M100, 84 et 86 suivront, je fatigue et commence à m'y perdre. Je ne peux pas rater M104 que je trouve un peu décevante. Le ciel me semble légèrement voilé.
Mais la surprise du chef est là, M13. Mon ami n'en croit pas ses yeux ! Je lui montre ensuite M57 avant qu'il ne déclare forfait. Pour ma part, je ne résiste pas au plaisir d'observer les constellations du Corbeau, de la Coupe, de la Balance, d'Ophuchius et de le Tête du Serpent à l'œil nu. Il est 2h00 et je range le matériel après avoir fait découvrir pas moins de 40 objets reconnus à mon collègue plus 8/10 que je n'ai pas pu retrouver sur les cartes.
Le mot de la fin : UNE SUPERBE SOIREE !

 

Dimanche 23 mars
Didier Keus

Le soir, je commence la révision générale du marathon de Messier, avec les jumelles depuis mon jardin. Jupiter est juste à côté de l'amas de la crèche, spectacle total aux jumelles.
Par contre, l'amas de la Vierge, ça ne va pas être de la tarte, même si mon frère est pâtissier...


Samedi 22 mars
Didier Keus

Le soir, petit tour du côté de Charneux chez Olivier pour une soirée haute résolution planétaire qui chutera bien vite vers la basse résolution du ciel profond : le ciel n'est pas génial ce soir, les grossissements tolérés ne dépassent guère la centaine, et la tache rouge est difficilement observable au méridien jovien. En plus, il ne fait pas chaud chaud...
Nous nous retranchons sur les galaxies et autres curiosités de la grande Ourse (M81+82, M51, M101, le hiboux M97), ou encore quelques amas globulaires qui sont de retour (M3, M13), et toujours bien résolus dans nos instruments.


Vendredi 21 mars
Didier Keus

Soirée d'initiation avec d'abord des 3*2 (entendez un classe de primaire) et ensuite des 3*20 (après l'initiation de Thierry et Maurice). Ils découvrent les constellations grâce à Thierry et les planètes dans les télescopes présents, sur le terrain glacial de la Géronstère : le thermomètre flirte encore avec le zéro, mais c'est la rançon du beau temps.


Mardi 18 mars
Didier Keus

Petite sortie en semaine pour l'imagerie, cette fois-ci avec le doubleur de focale pour de la haute résolution, après collimation du tube à 500 fois. Les résultats ne sont pas trop mauvais pour Jupiter, mais pour Saturne, la composante bleue est trop bruitée pour bien exploiter le film. Je termine par la pleine Lune en plaçant la caméra derrière le chercheur après avoir dévissé l'oculaire réticulé.
La mise au point n'était vraiment pas facile, en tenant la web-cam dans la main droite et le portable avec la gauche...


Mardi 25 février
Didier Keus

J'ai continué l'exploration du ciel profond avec mes jumelles, mais force est de constater que certains Messier ne sont pas visibles de chez moi : M1 (alors que juste visible à la Géronstère), M76 (mais de magnitude 12…). J'ai conclu la soirée avec l'observation des objets des constellations suivantes : les Gémeaux, les Chiens (petit et grand), le cocher, à l'aide du LX200 : quelques Messier, quelques Caldwell ainsi que des NGC, bref, beaucoup d'amas ouverts dans notre voie lactée, évidement tous à la portée d'un 250mm …


Lundi 24 février
Didier Keus

Le beau temps persiste et signe ! En plus, le thermomètre se ballade enfin dans le positif, l'humidité est absente, ce qui facilite les observations. Le voisinage en profite pour découvrir l'astronomie dans mon jardin, à commencer par quelques constellations (Orion, une famille d'ours), observer quelques objets aux jumelles (les Pléiades, la nébuleuse d'Orion) et enfin au télescope : la même nébuleuse d'Orion, une galaxie (M82) pour illustrer un univers-île vraiment lointain, un amas ouvert dans le cocher (M37) et enfin les planètes géantes bien sûr.
Le résultat pour Saturne et toujours le même : superbe ! On voit bien les anneaux ! Magnifique !
Ah, on en redemande, et rendez-vous est pris dans quinze jours pour le premier quartier de Lune.


Samedi 22 février 2003
Didier Keus

Le matin, visite d'une petite foire d'astronomie en Allemagne, à Hückelhoven. Elle ne vaut certainement pas Essen, peu de beau matériel neuf présent : quelques lunettes Vixen et Pentax ; un Celestron Nextar 8 pouces et un LX200 8 pouces d'occasion. Son ancien propriétaire l'a d'ailleurs immédiatement reconnu… (hein Pierre !)
Le soir, un petit comparatif du Celestron 9.25 pouces de Pierre et de mon LX200 10 pouces de nouveau à la Géronstère. Nous n'avons pas vu beaucoup de différences pour les objets tels que les Pléiades, M42, le compagnon de Rigel, le double amas de Persée C14, la nébuleuse Eskimo C39, des amas ouverts dans la Licorne ou le grand chien , certains bien visibles à l'œil nu ( M41 et M47 ).
Le vent, comme la veille, empêchera une bonne observation des planètes, mis à part la tache rouge bien décelable.
Jean-Marc nous rejoint plus tard dans la soirée, et nous préparons aux jumelles le futur marathon de Messier. A la Géronstère, des objets tels les galaxies M101, M51 ou encore M65-M66 sont à la portée de ma paire de jumelles 11X70, même la nébuleuse du Crabe M1 ( à condition de savoir exactement où chercher ).
15 jours de beau temps en Belgique, ça fait du bien pour rentabiliser le matériel !

 

Vendredi 21 février
Didier Keus

Beaucoup de vent sur la Géronstère pour une bonne nuit d'observation, malgré le peu de monde présent : Pierre avec sa Télévue, Maurice et son Dobson, Claudy avec ses deux Newton, Olivier Schreurs de la SAL, et mon LX200.
Le ciel est tout de même mieux que dans mon jardin…
Le thème de la soirée est la CCD, mais l'observation visuelle sera privilégiée de tous, avec les classiques splendeurs du ciel hivernal, à commencer par Orion.

 

Mardi 18 février, mercredi 19 février, jeudi 20 février
Didier Keus

L'hiver persiste cette année pour une deuxième semaine consécutive de beau temps !
Petites sorties pour profiter du ciel profond avant le lever de la Lune chaque soir un peu plus tard. A partir de là, les planètes géantes au programme.

 

Dimanche 16 février
Didier Keus

Petit passage chez Pierre pour un essai pas très convainquant de web-cam avec la Televue-101 : nous accouplons le réducteur 0,63 pour avoir la Lune en entier, mais la mise au point ne sera pas possible …
Au moins le Skysensor vise juste ce soir.


Vendredi 14 février
Maurice Colot

Après une initiation au local pour un petit groupe de sportifs du 3ème âge, nous nous sommes retrouvés sur le terrain d'observation enneigé. Le C14 a été sorti à cette occasion.



Semaine du 10 février 2003
Olivier Meeckers

Cette semaine du 10 février nous a procuré des nuits de grande qualité. En effet, la turbulence et la transparence du ciel étaient absolument exceptionnelles tolérant des amplifications flirtant avec les 500x dans des instruments de plus de 200mm. J'ai mis à profit ces nuits pour observer les planètes gazeuses Saturne et Jupiter ainsi que la Lune aux alentours du premier quartier.

Lundi, je sors le TSC-225 vers 12h afin qu'il prenne l'air et soit " frais et dispo " pour les observations du soir. Vers 18h, après une mise à température peaufinée grâce au " cooling fan " les festivités commencent avec l'observation du quartier de Lune dans une ambiance de soleil couchant,… féerique !!! L'air est parfaitement sec, l'atmosphère est calme et la température descend rapidement sous zéro. Dès que des étoiles de magnitude 2 ou 3 apparaissent, je collimate le TSC-225 à près de 450x. La figure d'Airy est parfaitement visible et permet une collimation poussée.
Cette opération terminée, retour sur la Lune. Des images incroyables apparaissent aux oculaires de ma binoculaire à 260x. Est-ce la collimation ou la qualité du ciel ? Ou les deux combinés ? Quoiqu'il en soit, jamais auparavant je n'avais erré au hasard des canyons, des cratères, des failles sélènes avec une telle qualité d'images. C'est le moment, non pas de revoir, mais d'apprendre la géographie lunaire, ou plutôt la sélénographie. J'observe Valles Alpes, Rupes Recta, je me perds dans les cratelets de Clavius et le vieux cirque Stadius dévoile ses joyaux. Dans Montes Alpes, les ombres projetées par le soleil levant trahissent la hauteur des sommets du cratère Platon,... Un petit détour par Saturne qui révèle ses superbes anneaux et Jupiter sa grande tache rouge.

Mardi, le TSC-225 a passé la journée à l'extérieur. Un rapide coup d'œil à l'oculaire m'apprend que la qualité du ciel est encore supérieure celle de lundi. Tout d'abord, la collimation, qui devient une étape incontournable avant les observations. Ensuite, cap sur la Lune pour y découvrir, à plus de 500x, les " gradins " de Copernic et d'Eratosthène. Je redécouvre Stadius et Clavius sous un autre éclairage. Mais les vedettes de cette soirée seront Rimae Hippalus, de superbes failles au voisinage de Mare Humorum et du cratère Hippalus, ainsi que Promontorium Laplace. Rapidement, mes cartes ne seront plus assez détaillées pour commenter tout ce que j'aperçois à l'oculaire.
Plus tard, destination Saturne. La division de Cassini tranche les anneaux et il n'y a plus aucun doute quant à l'existence de la division de Encke et de l'anneau de crêpe. La bande équatoriale semble fragmentée.
Jupiter, a priori rien de spécial si ce n'est le passage de l'ombre de Europa sur le globe jovien. Mais quelle émotion lorsque la lune émerge de la planète sous la forme d'une petite bille parfaite.

Mercredi, vers 20h TU et après dissipation des nuages de la journée, les festivités reprennent. Pourtant, le ciel semble plus mouvementé que les autres jours m'obligeant à permuter les oculaires régulièrement pour changer les amplifications. Ma cible privilégiée sera le vieux cratère Gassendi avec ses rainures, ses rochers, des remparts,… à 260x. Saturne toujours fidèle à elle-même. Jupiter dévoile une fois de plus sa grande tache rouge. Vers 22h TU, la turbulence tombe aussi vite que la température qui atteint vite la barre des -10°C. Pas un souffle de vent ! Toujours cet air très sec, froid et piquant de Sibérie. Rien de tel qu'une masse d'air polaire continentale. J'entame alors les prolongations sur Jupiter. Là, stupéfaction ! La planète est figée comme dans de la glace et j'interpose un filtre coloré bleu (réf. 80A) qui, pour la première fois, me sidère par son efficacité. La GTR et les festons nuageux deviennent évidents. Des détails à ne plus pouvoir les dénombrer surgissent dans les bandes nuageuses. Les filtres rouge et vert seront moins utiles. Ainsi, sur ma soirée j'ai pu assister entièrement au transit de la GTR sur la surface jovienne. Fin des observations vers 23h30 TU.

Une fois de plus, les planètes et la Lune m'ont prouvé qu'elles restaient, à mes yeux, les plus beaux astres célestes. Le ciel profond ? De vague étendues floues, fades et sans couleur pour yeux électroniques que sont les CCD's.

Ce soir, retour vers notre système solaire aux hublots de la binoculaire …


Vendredi 24 janvier 2003
Didier Keus

Superbe nuit à la Géronstère !
J'arrive vers 20 heures 30 et quelques instruments sont déjà de la partie. Olivier est déjà en action avec tout son matériel pour capturer à la CCD quelques splendeurs d'Orion : la célèbre nébuleuse M42 et la non moins célèbre tête de Cheval (enfin, s'il a finalement réussi à la trouver ?).
Jean-Luc a apporté son Maksutov qui a vite pris de la glace sur sa lame correctrice. Ah, les catadioptriques…
Vincent sera de la partie également avec son Newton pour également faire de la CCD (M42 également). Les comètes - le thème de la soirée - ne sera que peu abordé.
Maurice est présent avec son Dobson, dans lequel je trouve que M82 est bien petite. Pardon, il s'agit de NGC3077, la compagne du couple M81 et 82 , superbes ! Il sera ensuite rejoint par Claudy.
Pierre a pris sa lunette et nous montrera la plus belle vue de Jupiter de la soirée.
Mon télescope (le MEADE Schmidt-Cassegrain bleu) fera plus la part au ciel profond ce soir, le seeing n'étant pas au mieux pour le diamètre de l'instrument.
Olivier viendra plus tard avec son Schmidt-Cassegrain (concurrent blanc) et la tête binoculaire. Tiens, cette fois-ci, le Meade était-il un peu nerveux au début ?
Nous tenterons bien quelques comparaisons (Saturne, M42) dans quelques instruments (Dobson, lunette, SC). Mon verdict sera très classique pour cette nuit : planètes meilleures avec un instrument à faible obstruction et faible diamètre (pour limiter les effet da la turbulence, et l'éclat de la planète), et ciel profond rime toujours encore avec diamètre. Peut-être mieux dans mon instrument, mais avec le 31 Nagler, évidemment…
Le principal ennemi de la soirée sera la température descendant en dessous de zéro, causant la fuite de moult combattants. Après minuit, Vincent et votre serviteur achèveront la soirée par une petite ballade dans les profondeurs du ciel.
Bien aidé par le GOTO il est vrai, je me lance dans une reconnaissance de ma future observation ( un marathon de Messier ). Je sais, c'est de la triche, mais j'ai tout de même observé plus de 50 objets en quelque temps… L'amas de la Vierge, les galaxies du Lion, de la Grande Ourse et des Chiens de Chasse, les amas ouverts du Cocher et les nébuleuses d'Orion, plus quelques objets isolés comme un amas ouvert dans la Licorne dans lequel dort une nébuleuse planétaire et quelques amas globulaires (M3 , M13 et M92).
Dommage, j'espérais bien que l'observation d'objets du ciel d'été réchaufferaient mes pieds gelés, mais il n'en fut rien. Aussi nous sommes partis au lever de la Lune. J'espère qu'elle ne nous en tiendra pas rancune…


Vendredi 17 janvier 2003
Didier Keus

Dommage que les nuages sont apparus un peu tôt ce soir. Nous avons juste observé une ombre sur le disque jovien. Le vent fut aussi fort gênant.
Nous étions relativement nombreux avec tout de même 7 télescopes : 1 lunette (Olivier) , 4 Newton (Vincent, Jean-Marc, Maurice et Claudy), 1 Cassegrain (Olivier) et un Schmidt-Cassegrain (le mien).

 


Dimanche 12 janvier 2003
Didier Keus

Petite visite chez Pierre pour découvrir le Celestron 9.25 et la Televue 101 sur la GP-DX avec Skysensor. La monture a probablement détecté un propriétaire d'un GOTO concurrent, et sans doute un peu nerveux, il pointait un peu n'importe comment …
Le ciel étant ce qu'il est à 100 m de l'autoroute, et le souvenir de la veille dans ma mémoire, nous avons regardé les planètes, avant que les nuages ne prennent le dessus.


Samedi 11 janvier
Jean-Marc Gillard

Saturne : résultat d'un travail d'équipe !
Ce samedi soir le ciel était plutôt correct, alors Olivier Meeckers, Didier Keus et moi-même nous sommes donné RDV chez Olivier. Le CN 212 Takahashi d'Olivier avec une tête binoculaire et le LX200 10" de Didier firent des merveilles en planétaire. Donc, j'ai sorti la webcam... Résultat sur Saturne avec le CN 212 (en version Cassegrain) d'Olivier + doubleur de focale Powermate 2" de Dider. Un film avi de 60 sec. (5 images /sec) avec webcam Vesta-pro. Conservation de 100 images avec la fonction " compute_trichrol " de Iris, multiplication des trois images RGB séparées par 0.3, traitement en ondelettes et masque flou léger (sigma 1.5 et coefficient de mult. de 0.5 ). Réassemblage des trois images et compression JPEG.
Nous avons aussi immortalisé Jupiter et la Lune, j'espère obtenir un résultat au moins semblable.

 

Samedi 11 janvier
Didier Keus

Belle journée d'hiver mise à profit pour une ballade dans les Fagnes, près de Ternell. Les légers voiles semblent avoir peur du noir et se dissipent lorsque le soleil va se coucher.
Direction Charneux chez Olivier pour, avec Jean-Marc (+ le poney Tequila, mais qui n'observera que modérément…) , pousser le CN-212 et le LX200 10 pouces dans leurs derniers retranchements au cours d'une nuit particulièrement propice et froide ( -10° C ). Un bon peket et un chocolat chaud compensent amplement, même si je me demande qui des instruments ou observateurs aura le plus froid ? Peut-être Jean-Marc qui de temps en temps court le tour de la prairie pour réchauffer ses pieds. Heureusement, il ne fait pas trop la grosse tête suite à son passage devant les caméras.
Le ciel est tel que la figure d'Airy (dont l'observation est un pré requis pour faire de la haute résolution ) est bien visible à 500 x pour bien " collimater les tubes ", ce qui ne prend finalement que peu de temps, pour améliorer sensiblement les résultats des observations. Celles-ci porteront quasi exclusivement sur le planétaire, à savoir la Lune, Saturne et Jupiter.
Les observations sont tant visuelles que numériques : les webcam sont à l'ouvrage pour immortaliser les événements. Attendons que Jean-Marc traite les résultats d'une collaboration " club " : télescope d'Olivier, doubleur de focale de Didier, webcam de Jean-Marc.

La lune, avec ses cratères, montagnes et failles le long du terminateur, sera une cible privilégiée pour la première partie de nuit : c'est en effet le Premier Quartier.
Saturne ensuite, outre la division de Cassini évidente, celle de Encke semble parfois également se montrer, mais c'est peut-être l'effet du peket…
Pour le système Jovien enfin, les satellites ayant déjà donné la veille, ce seront la tache rouge, ainsi que les bandes remplies de détails qui attireront l'attention.
Après 7 heures d'observations, les trois observateurs rentreront chez eux à 4 heures pour dégeler et sécher le matériel éprouvé, comme pourront en attester les photos prises par Olivier.


Vendredi 10 janvier
Didier Keus

Spectacle total annoncé avec l'introduction par Pierre sur les phénomènes mutuels des satellites de Jupiter et l'observation sur le terrain par Maurice du passages d'ombres, d'éclipses, etc. des satellites galiléens. Malheureusement, le ciel en aura décidé autrement en se voilant entre 18 heures et minuit… Au moins cela permettra d'entendre de bel exposé de Pierre allongé pour les circonstances. Bravo, Pierre !


Jeudi 09 janvier
Didier Keus

Rebelote le lendemain, où la pureté du ciel, accompagnée il est vrai par un glacial -13°C affiché au thermomètre, autorisera des grossissements de 250 x et plus sur Saturne pour bien distinguer les détails des anneaux (Cassini, etc. ) et les bandes nuageuses sur le globe. La Lune est également superbe dans un Nagler pour pouvoir l'observer en entier à 150 x.


Mercredi 08 janvier
Didier Keus

Première belle soirée de l'année débutée par l'observation aux jumelles des Pléiades, de la galaxie d'Andromède au zénith et la nébuleuse d'Orion , pendant que le télescope s'aligne. La soirée sera consacrée aux couples célestes suivants : les galaxies M81-M82 dans la grande Ourse, M31-M33 ( le groupe local ), les nébuleuses M42-M43 dans Orion, la conjonction M1 (nébuleuse du Crabe) et Saturne distants d'un quart de degré sur la voûte céleste, tous les deux bien visibles à 150 fois.



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