Les météorites lunaires sont des météorites trouvées sur terre, mais issues de notre satellite.
Comment cela est-il possible ? On sait
que la vitesse de libération sur la lune est de 2,38 km/s, soit
plusieurs fois la vitesse d'expulsion d'une balle de fusil. Lors de certains
impacts, des morceaux de la croûte lunaire peuvent être éjectés
à une vitesse suffisante pour échapper à l'influence
gravitationnelle.
Comment savons-nous qu'elles proviennent de la lune ? La composition
chimique, le taux d'isotopes, les formations minérales sont semblables
à celles collectées par les différentes missions
Apollo. L'ensemble de ces caractéristiques donnent une signature
particulière et unique . Par exemple toutes les météorites
lunaires, classées comme brèches, sont riches en anorthite
(plagiocase) du point vue minéralogique, mais ce sont aussi des
silicates à calcium/aluminium pour ce qui tient à
leur composition chimique. These diagrams compare the distribution of the concentration of iron, expressed as % FeO, in the lunar meteorites (top) with the lunar surface as estimated from spectral reflectance measurements taken by the Clementine (bottom). Because the distributions have the same shape and because the peak occurs at the same concentration, we can reasonably infer that the lunar meteorites are random samples from the surface of the Moon. The large peak at ~4.5% FeO corresponds to farside highlands and the small peak at ~17% FeO corresponds to nearside maria (see map)
Combien y en a-t-il de répertoriées à ce jour ? On en compterait
31 dont un certain nombre sont très vraisemblablement appariées
(issues du même corps parent), ce qui réduit leur nombre
en définitive à 21 météorites lunaires d'origines
différentes.
Sait-on localiser leur site source sur la Lune ? Bien qu'on ne soit pas encore capables d'identifier exactement le cratère source, les spécialistes estiment qu'elles proviennent pour la plus grande part de cratères relativement petits (quelques km de diamètre). Leur datation remonte en effet à une période récente : de quelques centaines de milliers d'années à ~10 millions d'années. Tous les grands cratères lunaires remontent au moins à des centaines de millions d'années.
Où et Comment les trouver ? Comme pour
les autres météorites, on les recherche soit dans les déserts
(amateurs) où elles se distinguent des roches terrestres, soit
sur le continent Antarctique (expéditions américaines et
japonaises), où des mécanismes de surface les concentrent
naturellement (dérive du Pack glacier le long du plateau continental). Par contre, les 382 kg de " sol " lunaire ramenés par les missions Apollo on été analysés à la loupe. Ces analyses permettent de confirmer à près de 100% la provenance de nos météorites lunaires.
Quel
intérêt faut-il porter à ces météorites
? Bien que nous possédons, avec ces 382 kg, un respectable atout, l'échantillonnage reste limité car toutes les missions Apollo se sont cantonnées à quelques sites choisis en fonction de caractéristiques atypiques - dont un " point chaud radioactif " autour de MARE IMBRIUM -oo bien la teneur en oxyde de Fer (voir 1er graphique et cartes ci-dessous) élevée dans les " mers " d'origine magmatique. .Les météorites lunaires présentent du reste un taux de radioactivité et une teneur en fer plus réduites que les récoltes des astronautes.
On
peut donc raisonnablement estimer que les 21 météorites
lunaires sont plus représentatives du sol lunaire dans son ensemble;
il est logique de penser que leur source lunaire fut aléatoire. Comment les nomme-t-on ? Contrairement
aux autres météorites, on utilise des abréviations
(et pas le nom du site en entier), ALHA = Allan Hills, EET = Elephant
Moraine , NWA = Northwest Africa
NWA482 The
exact location of find is unknown, but it is probably in Algeria. The
stone is complete, oriented, and appears relatively unweathered. Classification
and mineralogy (A. Rubin and P. Warren, UCLA, and D. Kring and I. Daubar,
UAz): texture is typical of a crystalline impact melt breccia (polymict)
with highland affinities; glassy and vesicular melt veins and melt pockets
indicate shock subsequent to compaction by an impact event; plagioclase,
An95.7 Ab4.09 Or0.17 (n = 136, UAz); olivine, Fo65-68 (average Fo66) with
FeO/MnO = 88 +/- 7 g/g (UCLA); olivine Fo68.4 with FeO/MnO = 93.9 +/-
7.7 g/g (range: 78.7 to 111) (n = 51, UAz); pyroxene, Fs25 Wo17 with nearly
uniform Mg/(Mg+Fe) = 67 - 68 mol% and FeO/MnO = 51 +/- 6 g/g (n = 10,
UCLA); pyroxene, Wo10.3-51 En32.6-63.9 Fs42.6-14.2, mean Mg/(Mg+Fe) =
68 mol%, FeO/MnO = 52 +/- 8 g/g (n = 28, UAz); glassy melt veins occur
in both UCLA and UAz samples; a 0.1 mm vein (UCLA) has SiO2 = 44.3 wt.%,
Na2O = 0.3 wt.%, Al2O3 = 30.0 wt.%, FeO = 3.6 wr.%, MgO = 3.9 wt.%, CaO
= 17.3 wt.%, and TiO2 = 0.3 wt.%, which may approximate the bulk meteorite
composition. |