Courant noir

par | 12 mars 2010 | Non classé

L’analyse de cinq années d’observations du rayonnement micro-onde cosmique avec la sonde WMAP a permis de tracer le mouvement collectif apparent de centaines d’amas de galaxies – le « courant noir » – deux fois plus loin que ce que l’on connaissait, jusqu’à 2,5 milliards d’années-lumière. Ce mouvement dont la cause reste mystérieuse entraînerait les amas vers le Centaure. La distribution de matière dans l’univers visible ne permet pas de l’expliquer. Il pourrait être dû à l’attraction d’une structure située au-delà de notre horizon. (ULg)
http://www.nasa.gov/centers/goddard/news/releases/2010/10-023.html

Einstein à nouveau confirmé
L’étude de la répartition de 70.000 galaxies elliptiques jusqu’à 3,5 milliards d’années-lumière montre qu’elle est en parfait accord avec la théorie de la relativité générale tout en permettant de réfuter des théories alternatives. (ULg)
http://news.nationalgeographic.com/news/2010/03/100310-einstein-theory-general-relativity-gravity-dark-matter-proof/

Cataclysme céleste
On annonce régulièrement des cataclysmes dus à des astéroïdes qui ont des chances pourtant minimes de s’approcher très près de la Terre. Une menace plus sérieuse existe. En analysant les positions et mouvements des étoiles proches, un astronome russe a calculé que l’étoile GL 170 a 86% de chances de traverser le nuage d’Oort dans un million et demi d’années. Ce genre de passage peut perturber le nuage et envoyer valser des comètes dans le Système solaire interne… càd dans le voisinage de la Terre et des autres planètes. (ULg)
http://arxiv.org/abs/1003.2160

Antimatière
Les physiciens ont utilisé l’accélérateur « Relativistic Heavy Ion Collider » du Brookhaven National Laboratory pour créer un type inédit d’antimatière. Parmi les particules générées, des anti-hypertritons faisant partie de la classe dite des « particules étranges » et qui ont pu exister dans l’univers juste après le Big Bang. (ULg)
http://www.space.com/scienceastronomy/new-particle-anti-matter-100305.html

Cratères profonds
Les scientifiques ont analysé les observations faites par les sondes Kaguya et Chandrayaan-1 de l’immense bassin d’impact Aitken – 2300 km de diamètre – au pôle austral de la Lune, et du bassin Apollo de 300 km, situé à l’intérieur du bassin Aitken. Ces cratères très anciens pénètrent profondément dans la croûte lunaire. L’absence relative de débris volcaniques dans Apollo devrait permettre d’étudier ces couches profondes et de mieux cerner l’histoire de notre satellite. (ULg)
http://www.nasa.gov/centers/goddard/news/features/2010/biggest_crater.html

Champ magnétique terrestre
L’étude de roches anciennes montre que le champ magnétique terrestre était déjà présent il y a 3,5 milliards d’années, mais il était deux fois moins intense qu’actuellement. Ce champ offre une protection contre les rayonnements cosmiques et sa présence a pu avoir de profondes implications sur la constitution de l’atmosphère comme sur le développement de la vie. (ULg)
http://www.space.com/scienceastronomy/earth-early-magnetic-field-100305.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+spaceheadlines+%28SPACE.com+Headline+Feed%29&utm_content=Google+Reader

Mudball-Snowball
Il y avait bien de la glace à l’équateur il y a 700 millions d’années. C’est ce que montre l’étude de roches volcaniques au Canada – qui dérivait alors du côté de l’équateur. Cela renforce l’hypothèse de la Terre « boule de neige » dans un passé lointain. Il n’est cependant pas certain que notre planète était entièrement recouverte de glace. Il n’y avait peut-être que des glaciers isolés. Et, au lieu d’une boule de neige étincelante, il s’agissait peut-être plutôt de boue sale en raison des retombées volcaniques. L’albédo de la planète n’aurait donc pas atteint des valeurs trop élevées. (ULg)
http://news.nationalgeographic.com/news/2010/03/100304-snowball-earth-ice-global-warming/

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