C’est l’autre « terre » de l’astronaute Frank De Winne au-dessus de nos têtes. Une « terre » qu’il a méritée grâce à son dynamisme et sa disponibilité à toute épreuve.
Le 27 mai, le vaisseau Soyouz TMA-15 décollera du cosmodrome de Baïkonour pour mettre le cap sur l’ISS, la station spatiale internationale, qui vient de fêter ses 10 ans d’existence. A son bord, la 20ème expédition de longue durée pour des activités scientifiques et technologiques. L’équipage international comprendra le Russe Roman Romanenko (commandant), le Belge Frank De Winne (ingénieur n°1), le Canadien Robert Hirsk (ingénieur n°2). Ils vont rejoindre les trois habitants de la station pour constituer la première occupation à six personnes, aux côtés de deux Américains et d’un autre Russe.
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Crédit : ESA
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Crédit : EPA archive
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Avec la nouvelle mission de six mois de Frank De Winne, l’ISS va connaître un regain d’intérêt. Cette station, dont la construction sera pratiquement terminée en 2010, représente une infrastructure de plus de 300 tonnes (une fois terminée, elle représentera une pièce de près de 450 tonnes), avec un volume habitable de 358 m³. Durant son séjour, Frank De Winne accueillera les équipages de deux navettes (Discovery et Atlantis), devra arrimer le vaisseau japonais HTV-1 sur la station, en sera le commandant de bord en octobre-novembre. |
Le vendredi 30 janvier à 20 heures, Théo Pirard, qui suit le programme ISS depuis sa mise en œuvre il y a vingt ans entre les Etats-Unis et ce qui était encore l’Union Soviétique (aujourd’hui la Russie), viendra nous parler de cette odyssée internationale, avec les défis de la coopération et les aspects de la cohabitation. Sont concernés par la construction et l’exploitation de l’ISS (jusqu’en 2020) : la Russie, les Etats-Unis, dix pays d’Europe (dont la Belgique), le Japon, le Canada et, dans une moindre mesure, le Kazakhstan et le Brésil. Cultures slave, nord-américaine, européenne, japonaise apprennent à se côtoyer pour vivre ensemble. Il évoquera les conditions de vie et de travail, ainsi que les épreuves de l’entraînement qui fait voyager les habitants de l’ISS sur l’ensemble de la planète (avant qu’ils ne partent la survoler à près de 400 km d’altitude).
 
Crédit : NASA
Pour en savoir plus, rendez-vous dans la grande salle de l’école libre Roi Baudoin, située au n°7 rue Adolphe Bastin (près de la gare de Spa) le vendredi 30 janvier à 20h ! Entrée libre.
Renseignements : 087/77.14.30 / ejehin(@)ulg.ac.be |
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Observation du ciel d’hiver
Samedi 31 janvier (20h) |
Nous invitons le public sur notre site de la Géronstère pour, espérons-le, une belle soirée d’observation du ciel d’hiver.
Au programme :
- croissant de Lune et lumière cendrée (explication du clair de Terre),
- observation des cratères et des montagnes lunaires dans de puissants télescopes,
- observer le croissant de Vénus comme le fit Galilée il y a 400 ans !
- découverte avec pointeur laser et photographie des constellations d’hiver : le superbe Orion, les Gémeaux, le Taureau, le Grand Chien avec Sirius l’étoile la plus brillante du ciel, le Cocher, etc.
- un peu plus tard dans la soirée, repérage et observation de Saturne, la planète aux anneaux, mais dans une configuration très particulière : les anneaux sont vus par la tranche !
Cela se produit une fois tous les 10 ans.
- quand la lune sera couchée, initiation à l’astrophotographie CCD,
- pour terminer observation dans les télescopes des joyaux du ciel d’hiver : la grande nébuleuse d’Orion, les Pléiades, les amas du Cocher...
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Renseignements : 087/77.14.30 / ejehin(@)ulg.ac.be |
